D’une oreille à l’autre!


C’était très édifiant,
Car si on te conteste,
Tu ne prends pas de gants
Et ponds un manifeste!

Et c’est un éléphant
Qui revient de confesse
Et qui trompe vraiment
Son monde et toute la presse.

Ce n’est pas élégant
De nous montrer tes fesses.
J’ai bien cru, un moment,
Te voir montrer le reste.

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Le conte inabouti!



Non, pas ton conte des mille-ennuis.
Quelque chose qui intéresse!

La princesse Mierda était une autruche. Elle était conne comme cent ans. Faut dire que les fées qui venaient de la ruche ne l’avaient pas loupée. Accessoirement, elle était gaufre-cruche, surtout quand elle voulait danser. Et, bizarrement, même ses ours en peluche faisaient ce qu’elle disait.

Le prince Grolant était lourd de puces. Son accent était troublant. Il était goéland devant, mais derrière c’était Bruce. C’était un prince changeant. Ce n’était pas pour ça qu’il était ventre-puce. C’était pour une question d’argent. Et pour les puces, il avait une astuce, c’est de se gratter souvent.

Le cheval Brêlois sortait de la bûche, mais il était bien matois. Plutôt que de porter une de ces deux cruches, il a filé par les bois. Et si il y a rencontré des embûches, jamais on ne le saura.

Je vous ai présenté les personnages.
Vous voulez l’histoire ou on reprend le livre?

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Le guide du prosélyte!

Quand on lit les pages,
Il y a du récurrent.
C’est mieux qu’un sondage,
Tu y crois, même en dormant.

C’est comme un message
Que l’on a bien pro-pensé:
Semer des présages,
Pour, tous, les contaminer.

Je dis, pour partage,
Que tes paroles, c’est du vent.
Je dis, sans ambage,
Que tu es le roi des glands!

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Dans la mémoire d’un soiffard!

Le problème avec la vodka? Déjà, c’est que j’aime pas ça.
Par contre, quand on me dit qu’elle est vraiment bonne, j’en prends une pour tenter. Au début, c’est pareil, c’est pas bon.
Puis, la sensation dans la gorge et l’estomac, le parfum dans la bouche, un claps de la langue… Vaut mieux en boire une autre, faut pas mourir idiot. Là, ça devient bon, le froid devient chaud.
D’où la troisième et c’est là que commence le problème!

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Dans l’œil de Cocobélix!



Dis-moi, Cocobélix,
Ô toi, le bien nommé,
Peux rester assix,
Arrêter de piailler?

Je disais à vendredi
Que j’étais pas un dimanche.
Je criais à la folie
Qu’il fallait qu’elle se débranche.

Vois-tu, Cocobélix,
Tu as de riches idées.
Il te faut un publix
Qui puisse te comprener.

A la regarder d’ici,
On voit bien que la mer penche.
Du loin où elle se tapit,
Elle nous observe , en comanche.

Si t’as de belles réplix,
Ton poisson est noyé.
Que dirais-tu d’un fixe,
Pour te sur-méninger?

Ça ne peut être qu’ici
Que vit la toute dernière chance.
Regardons sous le tapis,
Si elle a les coudées franches!

Sois sûr, Cocobélix,
Qu’on va bien t’écouter.
Un jour, la républix,
Viendra te médailler.

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Parce que ça merglisse!


Tu fuis la pluie prudemment,
Pour pas que ça merglisse.
Et te retrouves en auvent,
Sous un rideau de pisse.

La boue se fend, en aimant,
En un grand précipice.
Et tu bascules en avant,
Parce que t’es novice.

Et tu te noies, pour un temps,
Dans cette boue-supplice.
Et tu t’étales comme un gland,
Parce que ça merglisse!

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La vie, c’est pas du vent!


La vie n’est pas un vent
Qui te caresse les pieds
Et te laisse sur ton banc
Puis s’en va s’en aller.

La vie est telle un vent
Qui viendrait te chercher,
Pour te mener devant
Et te faire oublier!

La vie n’est pas un vent
Qui te laisse tomber.
Elle viendra bien longtemps,
Avant que de se lasser!

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Ne secoue pas trop les anses!


Tu te plonges dans la gourance,
Ce n’est pas du mâchefer,
Lui, cet enfant que tu tances,
Telle une bombe nucléaire.

Comme ton fils, je t’aime bien, toi.
Mais, j’aimerais être ailleurs.
Je n’aime pas trop ton grand doigt
Qui interdit de quatre-heures!

Ne secoue pas trop les anses,
Car tu en fais un gruyère.
Et je crois bien, quand j’y pense,
Qu’il devrait être en primaire.

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