Tu voulais m’offrir un truc pour me remercier.
Tu t’es pointé ici et tu m’as donné un paquet.
Tu es vite reparti. Je fais pareil, de mon côté.
Vois la lumière!
Deux côtés à la lorgnette!
Ce n’est pas un porc-épic dans du chewing-gum.
C’est un sanglier qui vient de se baigner.
Dans sa culture, il faut sortir de l’eau sale.
C’est comme ça que c’est mieux.
Tu te rafraîchis, en trempant tes pieds.
Il te regarde, en se demandant si tu n’as rien appris.
Mais, tu peux être con, aussi. Puis, il se barre.
Puis, il se marre, en pensant à tes yeux!
En vers blancs!
L’archange abandonné!
Je cherche, dans la volière,
L’oiseau qui peut voler,
Le briseur de frontières,
L’archange abandonné.
Je le cherche en enfer,
Il n’y est pas caché.
Au sommet de la Terre,
Il est là, congelé.
Je fais le nécessaire,
Pour bien le réchauffer.
S’il pleure de sa misère,
Il commence à briller.
Il dit, d’un ton sévère :
Je vais devoir bosser.
Si tu m’es nécessaire,
Contente-toi de m’aider!
Cet être géodésique!
Que de conjectures!
Elle court, pourfendant l’eau,
Comme une lame de rasoir.
Aura-t-elle son métro,
Sera-t-elle en retard?
J’ai bien creusé la terre,
La grattant par dessus.
Maintenant qu’on m’enterre,
Je gratte sous mon talus!
Au vieux cul du mammouth,
On trouve quatre gonades.
Il doit porter, sans doute,
Quatre cornes en façade!
On s’est vite écrié :
Le temps est au moisi,
La grenouille a frotté
Son cul sur un torchis!