Je grimpe après l’escabel
Et m’insinue au grenier.
L’odeur de poussière-recel
Et la lune pour éclairer …
La poussière sent Isabell
Et ses pelotes, au plancher.
Elle est là, sa vie est belle,
Car je l’entends chantonner.
Je parle avec Isabell
Et je la fais rigoler.
Elle glougloute des aisselles
Et me fait sa révérée.
J’ai des nouvelles pour elle
Et, parfois, de la pâtée.
Elle surveille mes poubelles
Et elle viendra m’alerter.
Quand je reprends l’escabel,
Elle me regarde m’éloigner.
Dans les grands yeux d’Isabell,
J’aime à venir me plonger!