Je conduis vers l’étang …


Je te cherche dans l’éther
Derrière une étagère
Un grenier de poussière
Et des visages plats

Je conduis vers l’étang
Tout un troupeau d’enfants
Qui vont jouer aux canards

Mon père est venu se taire
Il a beaucoup vieilli
Et le sort de le Terre
S’avance au raccourci

Je descend dans l’intra
Car je sais que t’es là
Je t’ai vu dans l’inter
Je crois c’était hier

Je conduis vers l’étang
Tout un troupeau d’enfants
Qui est bien trop bavard

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Comme faisait ma maman!


Il y a des temps de boue
Il y a des vents chelous
Il y a l’amour si bleu
Que j’ava pour les cieux

Il y a des temps complètes
Qui te grognent la peau
C’est que l’amour est faite
Que t’en as eu bien trop

Il y a des temps de fous
Il y a des vents chelous
Mais dans tes yeux heureux
Je vois des temps précieux

Il y a des temps si bêtes
Que tu perds ton zéro
Il y a des temps simplettes
Pour te mettre à niveau

Mon amour éta si net
Que je lave mes chaussettes
En fait en souriant
Comme faisait ma maman

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Après toutes ces années!

Je regarde mon Amour de renaître, après toutes ces années.
Il saute, de visage en visage, et, d’un être à une fenêtre ; il ne
M’a pas déserté. Par la fenêtre, passe l’insecte ; les bois sont
Verts-bleuté ; on entend toutes les images de la vie sacrée !!

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Là, accoudés au bar!


Deux êtres tout bizarres
Se sont accoudés au bar
L’un était vieux casquette
Et l’autre pas convaincu

S’il est donc nécessaire
De vous les raconter plus
Ils se seront parlé
Le plus jeune s’en est allé

S’il est donc nécessaire
De vous les préciser plus
Ils se seront nommés
Mais je n’ai rien entendu

Deux êtres tout bizarres
Se sont accoudés au bar
L’un était vieux casquette
Et l’autre pas convaincu

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En conduisant le tracteur!

Tout à coup, un éléphant
Entre par hasard
Je sais pas si ses dents
Sont bien faites en ivoire
Tant elles sont jaunies

J’entre dans une gare où ça court tout partout
Talons frénétiques et cliquements métalliques
Ce n’est pas une vraie gare ; ils ont des temps tout mous
Les ombres se tragiquent ; j’entends encore les clics
J’entre dans une gare, comme ça, tout à coup

Je raconte n’importe quoi
Et tu y ajoutes ta voix
Soudain l’éléphant est là
Et il ne parle qu’à toi

Je sais pas les histoires que les gens disent sur vous
Et j’entends leurs critiques et j’entends vos répliques
Ils ont courte mémoire et ils ne savent pas tout
On est en république ; laissez-leur l’Amérique

Je veux pas les histoires que les gens disent de vous

Tout à coup, un éléphant
Entre par hasard
Si blanches sont ses dents
Qu’on voit dans le brouillard
Et c’est pas fini

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Sous la forme d’une aura!

Comme une conjonction, sous la forme d’une Aura.
Si tu y adhères, en lui prêtant tes doigts, elle vibre!!
Tu n’y es plus que son squelette articulé et animé …
Tu lis tes mots écrits et ils ne sont pas que de toi!!

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D’abord, il perd la raison!


D’abord il perd la raison
On n’y fait pas attention
Puis il fait une dépression
Et s’enferme dans sa maison

Ensuite et c’est pas fini
Il collectionne les ennuis
Se fâche avec ses amis
Et dort sous un parapluie

Plus loin et c’est pire encore
Il se dégueule par dehors
Et se construit un décor
Où tous les serins sont morts

Très bientôt la triste fin
Du seul bonheur d’un vieux chien
Qui l’aura connu gamin
Et vient lui lécher la main

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Le Cœur de mon Sourire!


Les pleurs et les sourires m’ont toujours habité
Et j’ai failli guérir ; mais je l’ai bien cherché.
Tout ce que j’ai à offrir, je l’ai déjà donné ;
Tout ce que je peux te dire remonte à du passé.

Le cœur de mon sourire a tremblé, en été
Et j’ai failli mourir, en octobre dernier.

Tout ce que tu pourras dire, mon histoire terminée,
C’est que j’ai su te sourire, que je n’ai pas triché.
S’il me fallait choisir une autre destinée,
Elle serait te Chérir et puis t’accompagner!

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Comme ça, il apprend!



— Est-ce que tu as une personne de confiance vers qui tu peux te tourner?
— Oui, mon oncle! Mais, je lui ai pas dit car il va aller cogner mon père et il est beaucoup plus petit.
— Il est comment, ton oncle?
— Il est gentil, tout doux. Il a pas fait beaucoup l’école. Il me ramène des cailloux, quand il rentre de vacances. Moi, je les montre au prof ; comme ça, il apprend.

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Cette nuit, sur la plage!


Il y avait plein d’oiseaux morts, cette nuit, sur la plage.
Le temps hâtait le vent vers l’horizon lépreux.
Les nuages avançaient, chargés d’humeur.
La grue quitta le rivage.
La lumière se dépiautait.
Il pensait aux oiseaux qu’il n’avait pas oublié.
Il faut fendre les cannes, marcher dans du cresson.

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