J’ai pianoté, sur un ton blanc!


Dur à piocher, comme ça, sans gants.
J’ai pianoté, sur un ton blanc.

J’ai navigué le cours du temps,
Croches acérées, évènements…
J’ai décroché, parfois, vraiment.
Toutes ces années, ces sentiments…

Dur à piocher, comme ça, sans gants.
J’ai pianoté, sur un ton blanc.

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On est des rois civils!


Ma maison à moi, c’est une île bien tranquille.
Je crois qu’elle flotte, je mévois, dedans un port de ville.
Sur leurs coquilles de noix, mes voisins de ville
Font, tous, un peu comme moi, sur une eau immobile.
Et on se côtoie, quand s’accostent nos îles.
Sinon, on reste chez soi, où la vie est facile.
Et s’il faut vivre au pas, rester bien docile,
Dans nos îles, nous, on est rois. On est des rois civils…

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Flappy Jones, face à la meute!



Flappy Jones est fait aux pattes.
Il lutte avec trois enfants
Qui lui tirent les bras, les pattes,
Pour le jeter dans l’étang.

Flappy Jones est démoniaque,
Quand il s’agit de survivre.
Maintenant, c’est lui qui traque
Et c’est aux enfants de suivre.

Flappy Jones fume une clope,
Sur une rive bien tranquille.
Les trois enfants font du stop,
Pour pouvoir sortir de l’île.






Pierre combattait, front contre front.
Léo attaquait par derrière et Quentin repérait le point faible.
« Faut pas chercher Flappy Jones. Les gars, vous m’entendez?
La prochaine fois, je vous noie! » « Même pas peur » et tous à rigoler.
Pierre revient me défier: « T’as vu comme j’ai pas eu peur.
Demain, c’est moi qui te lamine! »

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La grande migration!


On encage la plaine.
On y fait une allée
Où les vaches de semaine
Viendront pour se garer.

Tout va bien dans la plaine,
Le bonheur est entier.
Et les vaches de semaine
S’appliquent à bien brouter.

Au centre de la plaine,
Il y a un musée
Où les vaches de semaine
Viennent se faire encadrer.

On est bien dans la plaine,
On y attend l’été.
Et les vaches de semaine
Se plaisent à bien bronzer.

Pas d’ombre sur la plaine
Où tout est desséché.
Et les vaches de semaine
Tardent un peu à douter.

Puis on voit de la plaine,
Dans leur camp retranché,
De ces vaches de semaine
Qui sont bien installées.

Dans un coin de la plaine,
Viendront se réfugier…
Et des vaches de semaine
De toutes les variétés.

Tout au bout de la plaine,
Une foule s’est rassemblée.
Et les vaches de semaine
Recommencent à migrer!

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A ton âme d’enfant, petit hommage!



Si le temps se plaît à sculpter ton visage,
C’est ton âme d’enfant qui gouverne, sans partage.
Si l’on peut encore t’attraper au fromage,
Petit rat des champs, c’est dans l’herbe que tu nages.

Ton doux coeur, au présent, reste un enfant sage.
Que des injustements peuvent, seuls, mettre en rage.
C’est ton âme d’enfant qui colorie l’image,
Ta musique, ton chant qui font tourner la page!

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La ballade des canetons!


Un petit chemin
Mène à la rivière.
Et l’on voit passer
Et l’on voit passer.

Un petit chemin
Longe la rivière.
C’est un jour d’été,
C’est un jour d’été.

Trois petits canards
Ont suivi leur mère.
Ils vont se baigner,
Ils vont se baigner.

Trois petits canards
Cherchent la rivière.
Tous à cancaner,
Tous à cancaner.

C’est le temps du bain,
Pour les petits frères.
Ils vont s’amuser,
Ils vont s’amuser!

Trois petits canards
Nagent sur la rivière.
Et l’eau est sucrée
Et l’eau est sucrée.

Bientôt c’est demain,
Fredonne leur mère.
Le temps va passer,
Le temps va passer.

On l’entend de loin,
La voix de leur mère.
C’est un chant sacré,
C’est un chant sacré!

Il y’a du chambard,
Près de la rivière.
Que s’est-il passé,
Que s’est-il passé?

Trois petits canards
Appellent leur mère.
On en sait assez,
On en sait assez!

Trois petits canards
Ont perdu leur mère.
Le loup est passé,
Le loup est passé.

Trois petits canards
Pleurent des rivières.
Et l’eau est glacée
Et l’eau est glacée.

Un petit chemin
Mène à la rivière.
Et l’on voit passer
Et l’on voit passer.

Un petit chemin
Longe la rivière.
C’est un jour d’été,
C’est un jour d’été!

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