« Viens à moi, petit printemps de l’Ouest. Éclaire un peu mon soleil, car il est fatigué. Ne m’arrose pas de tes larmes, car j’ai déjà poussé. Viens vers moi, petit printemps de l’Ouest. Tu pourras, cette année encore, dans le creux de mes bras, te nicher! »
Le trou de Vide!
Tu leur donneras la Clef!
Tout de suite, j’arrive quelque part!
Je me glisse dedans l’œil; tout de suite, j’arrive quelque part. Une chambre pour vieux, un matelas roulé sur un sommier en ferraille, une porte de placard ouverte. C’est qu’il m’a bloqué! L’endroit est transitoire; mais, c’est un accès. On est front contre front. Je ferme mes yeux pour le voir; il ouvre grand les siens. Maintenant, c’est dans les combles; ils ne sont jamais dans la pièce principale. Tout correspond au passé; il est en train de me montrer. Une boite en acier; dedans, une poupée morte, avec les yeux crevés …
Change pas leurs conditions!
La petite colonne de fourmis qui s’est infiltrée chez toi vient pour reconnaître; pour demain, pour ce soir, toute la colonie passera à l’attaque. Des milliers de fourmis se déverseront chez toi; tu seras écrasé sous leur simple poids. Les fourmis-soldats vont te découper et les ouvrières vont te mâcher et puis enfin te chier. C’est pas pour toi qu’elles viennent, c’est pour leur caca de toi; elles y feront pousser des champignons. Voilà, elles ne sont pas carnivores. Change pas leurs conditions; laisse-les tranquilles!