C’était la Guérivive!

Elle vient, la Guérivive,
Quand il coule de l’eau.
Elle tourne en récidive,
Dans le lent d’un tempo.

Encore la Guérivive,
Dans les joues d’un cerceau,
Repeint en vert-olive,
Quand le soleil est beau.

Toujours la Guérivive,
Quand on n’a pas les mots,
Que le temps nous gencive;
Qu’on adore le tableau!

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Si le loup y était!


Un pas-à-pas feutré,
Il est là, dans les bois;
On l’entend respirer.

Il y a un loup, déjà,
Car le loup de ces bois,
Il a les yeux bleutés.

A pas-à-pas comptés,
Il s’approche de moi,
Pour mieux me regarder.

On était dans les bois,
Il était une fois;
Moi aussi, j’ai crié!

Et le grand loup des bois,
Plutôt que manger moi,
S’est mis à ricaner.

Moi aussi, je te vois
Que pour la première fois
Et je suis fasciné.

On était dans les bois,
Je me souviens de ça.
Les bois sont enchantés!

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Il pleut sur les entours!


Tout au bout du parcours,
Au détour d’un détour,
J’ai encore moi tomber.

Dans le creux d’un labour,
Jusqu’à la fin des jours,
Je me suis allongé.

Dans le fond d’une cour,
Un cheval de retour
S’est remis sur ses pieds.

Il pleut sur les entours;
Il est à contre-jour
Et me tape du nez.

Non, ce n’est pas ton tour
Et tu gênes les labours.
Laisse-moi travailler!

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La Ronde des Ans!



Quand ils sont jeunes, les jeunes,
Ils voudraient tuer les vieux.
Et puis un jour, les jeunes,
Ils deviennent un peu vieux.

Quand ils sont des vieux jeunes,
Ils se croient bien plus vieux.
Ils gouvernent les jeunes,
Quand ils sont des jeunes vieux.

On leur dit qu’ils sont jeunes,
Quand ils sont déjà vieux.
.On leur dit: Place aux jeunes,
Quand ils deviennent gâteux.

On sait pas, chez les jeunes,
Comment c’est quand t’es vieux.
On sait plus, chez les vieux,
Comment parler aux jeunes.

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