
L’averse se fait agressive
Et le vent devient ulcérant.
Franche et menue, ondée glaciale!
Je décarre vers la cabane.
La cabane est là, l’auvent.
Franche et menue, ondée glaciale!
On voit pas loin. Tout à coup,
Plus que quelques gouttes!!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Vient le vent qui s’accroche au portail;
Je vais m’assoir devant.
Vient le temps et toutes ses funérailles;
Je vais m’assoir devant.
Vient le chant de cet épouvantail;
Je vais m’assoir devant.
Le printemps est le temps des semailles;
Je vais m’assoir devant.
Et l’Autan vient secouer les clochailles;
Je vais m’assoir devant.
Des fois, c’est l’amour du père qu’on n’a pas trop senti.
Des fois, c’est une vipère, cachée dans les orties.
Souvent, la voix de maman, quand t’es au ralenti.
Souvent, tu entends le chant; mais, l’oiseau est parti.
Jamais, ça finit vraiment et, pourtant, tu saisis.
Jamais, l’insecte n’attend le train qui est parti.
Là, c’était la main du père; tu n’avais pas menti.
Là, c’était sur l’étagère qu’on a vu la souris.