Le parfum du Bonheur!


Un zeste de fraîcheur,
Un sentiment de joie
Se déposent, en douceur,
Sur le son de ta voix.

Ton nouveau rire éclate,
Devant tant de blancheur
Et tes larmes se battent
Pour couler de ton cœur.

Un parfum de douceur
Vient se poser sur toi
Et le cœur du bonheur
Vit au creux de tes doigts.

Un sourire acrobate,
Un zeste de lenteur
Se déposent et chromatent,
Sur ta face, un ailleurs!

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Dans les Yeux de l’Effraie!


Le ruisseau du sous-bois
S’étire comme un enfant sage
Et j’entends les abois
Du chien qui courre les pacages.

J’ai laissé mon charroi
A la sortie du virage
Et je passe par les bois,
Pour me rentrer au village.

L’ombre a rempli, déjà,
Le profond du marécage
Et le silence noie
Les bœufs qui sont au pacage.

J’ai laissé mon charroi,
Car je n’en ai plus l’usage
Et l’écho de ma voix
N’en dira pas davantage.

Le vent donne une voix
A cet oiseau sans visage
Qui chante, les ailes en croix,
Cloué aux portes du village!

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Pas à pas, vient l’Automne!


Je pense à la braise d’automne
Qui est là, pour les flambées
.

Le volet, épuisé,
Couine comme un bébé
Et le vent, brusquement,
Hurle comme un enfant.

Je pense à la chair des pommes
Qu’on ne va pas ramasser.

Je vois les clous cloutés
De la pluie se planter
Et le tonnerre blanc
Fait peur à mon enfant.

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C’est un oiseau qui gère ma vie!


C’est un oiseau qui gère ma vie;
Parfois, un poisson aussi.
Le dimanche, je leur jette du pain.

Aujourd’hui, j’ai pas d’appétit
Et, parfois, même je m’oublie.
Cette chance, je vois un écureuil.

J’ai ma famille qui vient lundi;
Ma dent me fait plus souci.
En revanche, je ne dors que d’un œil.

C’est un oiseau qui gère ma vie
Et, parfois, le ciel est gris.

Par prudence, je m’ai gardé du vin.

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L’histoire de tous les temps!


C’est comme une crème d’azur
Du blanc le bleu le plus pur
Puis, c’est un filet d’argent
Qui ondule comme un serpent
Au loin, une fleur sauvage
Griffe l’amant de passage
C’est dans le rouge du sang
Qu’un jour viendra ton enfant

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L’enfant des marécages!


Il marche sur le chemin
Qui va aux marécages
Et il tient, dans sa main,
La peau de son visage.

Ce n’est plus un gamin,
Mais un enfant sans âge,
Depuis que les voisins
L’ont chassé du village.

Il a voulu, en vain,
Recoller son visage,
Le plaquant de ses mains
Et pleurât davantage.

Il quitte le chemin
Et entre aux marécages.
Il jette sa peau, au loin
Et se force au courage.

A la façon d’un chien
Qui sent venir l’orage,
Il s’endort dans ses mains,
Caché sous le feuillage.

Un reflet incertain
De la lune volage
Grava, pour le gamin,
Sur de l’eau, un visage.

Il cueillit, dans ses mains,
Son reflet d’enfant sage
Et le prit pour le sien,
Se donnant un visage.

Il est parti au loin,
Offrant, dans son sillage,
Tout l’amour que contient
Son cœur d’enfant sans âge.

Jamais, il ne revint
Dans son ancien village.
Moi, je sais qu’il va bien,
Qu’il a tourné la page.

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Le machin, c’est la clef!


C’est comme une galerie
De portraits si vivants.
Il fait toujours la nuit
Et leurs yeux sont méchants.

Tu marches sur un tapis
Qui se gorge de sang
Et l’escalier te dit
Que ton pas est crissant.

Dans le creux de ta main,
Un genre de chose-machin,
C’est ce que le Devin
Dit d’avoir dans la main!

Tu n’es pas rassuré;
Le machin a bougé
Et, dans ton poing serré,
Il se met à siffler.

C’est comme une galerie;
Y’a des portraits méchants,
Encore, ici, aussi
Et des armes d’antan.

Tu poursuis le tapis
Et tu as froid aux dents;
La porte a, c’est ainsi,
Quelque chose de vivant.

Dans le creux de ta main,
Tu serres bien le machin.
Si on croit le Devin,
Y’a que ça qui va bien.

Tu n’es pas amputé;
Le machin a claqué.
Et, de ton poing serré,
T’essaies de le briser.

C’est comme une galerie,
Là, encore, comme avant.
Mais là, c’est vite fini,
Deuxième porte bois-vivant!

Tu retrouves le tapis
Qui s’enfuit, en chuintant.
Tout de suite, tu l’occis;
Tu trouves ça trop gonflant.

Tu ramasses le machin
Et le mets dans un coin.
Pour la gueule du Devin,
Si, jamais, tu reviens
!

Tu ne peux pas entrer,
Car tu n’as plus la clef.

Tu n’es pas rassuré
Et tu voudrais rentrer.

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Le petit cri du chat!


Le petit cri du chat,
Qui s’enroule dans la lune,
Nous dit qu’il est pas là,
Qu’il se rêve dans les dunes.

La vieille souris, en bas,
Remarque, sur la lune,
La vilaine queue du chat
Et se cache dans les dunes.

Si le chat n’est pas là,
La souris croit la lune.
Elle va, de-ci, de-là,
Se faufile dans les dunes.

Le petit cri du chat,
Qui s’endort dans les dunes,
Nous dit qu’il restera,
Allongé, sous la lune.

Si le chat n’est plus là,
C’est qu’il est dans les dunes.
Toujours, il chassera
Les souris dans la lune!

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