Sur cet avis, c’est Aymeric!


Je recherche un petit garçon que l’on appelle Aymeric. Je l’ai connu, autrefois, quand j’étais lui et pas moi. Il chantait dans ses mains; il adorait l’église. Pour son chat, qui ronflait à deux reprises, quand il entrait là. Il était tout noir. Le chat montait l’estrade et miaulait aux Carpates. Il avait de grands yeux. C’était mieux que regarder l’autre, sur son chemin de croix. Et puis, il y avait le pinacle, le chant de les voix. Aymeric ne comprenait pas pourquoi son père voulait pas entrer dans l’église.

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Aymeric a commencé à naître!


Aymeric a commencé à naître, dans mes écrits; mais, c’est pas comme la vie. En fait, je le connais à peine. Et pourtant aujourd’hui, je vous fais un récit; sans mentir qu’il advienne. On ne peut pas dire qu’ Aymeric était joli, dans ses semaines prochaines. Mais, il était vampire et maintenant je te dis. Je vous fais un récit de ces mots que tu lis, dans une ambiance sereine. On n’est pas en été et c’est un mercredi.
Tout à l’heure, à la récré, on lui a dit Chiche. Voilà, c’est terminé. Je viendrai raconter comme la pleue lui est tombée, en allant à la pêche …

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Aymeric était son nom!


A seize ans, j’ai fait un petit, sans le savoir, dans la tremblote. A vingt et un ans, j’ai trouvé, dans ma hotte, de quoi revenir vers lui. On m’alors dit qu’il était parti, avec sa mère, dans une roulotte. Et puis trois mois et re-belote, j’ai reçu un avis. Avec, pour moi, une petite note : Aymeric était son nom. C’est ce soir-là et j’en grelotte, que j’ai voulu tuer ma vie!

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Il nous faut déclasser les dieux!



Le grand lion qui bâille pour deux,
Il est de la Classe Feu.
On accorde à ce long ver
Une place dans la Classe Terre.
On voit bien, du pédalo,
Que le poisson est classé Eau.

Le serpent nous gêne un peu,
Car il est un entre-deux.
L’oiseau qui nage à l’envers
Entre dans la Classe Air.
Et on revient au serpent
Qui est faux, long et bien changeant.

Pour caser tous les restants,
Il faut la machine du temps.
Mais, elle n’est pas inventée;
Il va falloir attender.
Quatre classes, c’est bien trop peu;
Il nous faut déclasser les dieux!

Ce serpent, sur le gazon,
Entre dans la Classe Poison
Et, quand ça vient de l’enfer,
Tu mets dans la Classe Chimère.
Si on veut zoomer un peu,
Ils sont déjà bien plus de deux.

Et, si on peut zoomer mieux,
On voit bien des genres curieux.
Mais, ça nous regarde pas;
Allons nous mettre à l’endroit.
Je crois pas c’est rigolo
De faire durer ce truc idiot!

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Les maux de Wiserman!



C’est comme une clef, une ambiance profonde.
Au détour d’un thé, le printemps nous inonde.

Eh, Wiserman! Tu as bossé tout un week-end
Pour un quignon de chien, une pâtée de pain.
Tu repenses à tes veines et tu n’as plus de sang?

On a reconnu ça, dans la tête d’un rat:
Il était une fois, que ça ne le fait pas.

Eh, Wiserman! On se voit en bord de semaine
Et tout chavire déjà; le monde est en éclats.
T’as encore de l’advienne; t’as pas des mots pour moi?

C’est comme une clef, une ambiance profonde.
Au détour d’un thé, le printemps nous inonde.

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Il faut la nuit pour attendre!


La voiture manoeuvre lentement et enclenche la marche arrière.
Elle entre dans la ruelle et s’arrête au bout de cinquante mètres.
La porte du chauffeur s’ouvre en grand; les lumières clignotent.
Il ne se passera plus rien et la faim nous ramènera vers la table.

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La lueur de la télé!



Tu es assis dans la cuisine d’une ferme de campagne. La pendule compte l’heure, sans trop te déranger. Tu regardes un film blanc et noir à la télé. Le rayon d’une lune opale vient transpercer l’ombre de la pièce; tu déplaces ta chaise.

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