Laisse-la respirer, cette relation; Ne viens pas la contraindre. Laisse-la évoluer, telle un doux son, Sans chercher à la scindre. Laisse-la exister, sans une raison; En parler, c’est la moindre. Laisse-la dériver, telle une chanson Et ne va pas la plaindre. Laisse-la s’envoler, sans unisson; Ne viens pas la contraindre!
Apparemment, c’est le printemps. Les oiseaux sont au crachoir. Leurs petits sont au bavoir. Et leur femelle, elle en peut même plus! Apparemment, c’est le printemps.
L’averse se fait agressive Et le vent devient ulcérant. Franche et menue, ondée glaciale! Je décarre vers la cabane. La cabane est là, l’auvent. Franche et menue, ondée glaciale! On voit pas loin. Tout à coup, Plus que quelques gouttes!!
Comment ça, ils font pas les Rouleaux de Printemps? Mais, tu m’avais bien dit qu’on mangeait au Chinois! J’en veux pas, tes merdouilles; ils ont pas des Nems?
Vient le vent qui s’accroche au portail; Je vais m’assoir devant. Vient le temps et toutes ses funérailles; Je vais m’assoir devant. Vient le chant de cet épouvantail; Je vais m’assoir devant. Le printemps est le temps des semailles; Je vais m’assoir devant. Et l’Autan vient secouer les clochailles; Je vais m’assoir devant.
J’ai plongé mes yeux dedans son regard Le tain de ses yeux est un faux miroir Le pli de ses yeux fonctionne en retard Il faut être deux pour vraiment se voir J’ai plongé mes yeux dedans son regard