Ah, migraine et dormir!

J’écris enfin ma lettre
Et me fige pour pâlir.

C’est pas des mots de maître,
Ni des mots pour chérir;
C’est même pas des mots nets.
Ah, migraine et dormir!

Quand je reprends ma lettre,
Je me fais un sourire.

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Nyctalope, toi-même!



La nuit, c’est pas de l’ennui à tête reposée;
Ce n’est pas le jour et il faut pas mélanger.
Nyctalope, toi-même, enfant du deuxième été!

Un risotto sans légende, une garce de nuit,
Un pied dans la prébende; revoilà les ennuis.

Je regarde pas le ciel, quand je suis emboisé.
Car le cri de la Chouette vient pour l’interdiser.
Nyctalope, toi-même, enfant du deuxième été!

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Je peins des mots pour toi!


Je t’écris avec des mots
Réduits à l’arête des os.

C’est le café-fumée,
Dessus le banc de froid.
Mon roi enfin couché,
Sur le plateau de bois.
C’est l’ambiance de l’été,
Quand tu es encore là.

Je t’écris avec des mots
Détruits et j’en fait un pinceau.

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Les maux de Wiserman!



C’est comme une clef, une ambiance profonde.
Au détour d’un thé, le printemps nous inonde.

Eh, Wiserman! Tu as bossé tout un week-end
Pour un quignon de chien, une pâtée de pain.
Tu repenses à tes veines et tu n’as plus de sang?

On a reconnu ça, dans la tête d’un rat:
Il était une fois, que ça ne le fait pas.

Eh, Wiserman! On se voit en bord de semaine
Et tout chavire déjà; le monde est en éclats.
T’as encore de l’advienne; t’as pas des mots pour moi?

C’est comme une clef, une ambiance profonde.
Au détour d’un thé, le printemps nous inonde.

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