Conte animalier!


Titi a pissé
Du haut du talus
Le talus a bougé
C’était un dahu
Un dahu pressé
Qui monte les talus


Titi est resté
Pendant tout l’été
Dessus son dahu
Il est descendu
Du dahu pressé
Quand la bise fut venu
e

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C’est un sentiment profond!


C’est un sentiment profond
Une griffure avec deux tons
Un peu comme la vague
Se déchire ventre au sable
Un devoir d’abandon
Un plus grand terrain vague
Un accroc véritable

C’est un sentiment profond
Le point d’orgue de l’un des tons

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C’est pas le matelas!

Je chope un matelas; m’en sers pour protéger mon enfant de la grêle!
C’est qui qui pue comme ça?? C’est pas le matelas! Je lave tout à l’eau
Très chaude, avec le vinaigre. Puis, j’essore le gamin; le matelas pourra
Crever et je lui sculpte, déjà, son Bonsoir : « Un jour, je Dirai à ta mère! »

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Le matin, je peux pas!

Le matin, je peux pas! Le temps de ratisser ses dents, de flairer mon café et de partir en courant, en le jetant dans la cour maternelle, je suis déjà en retard. A midi, je peux pas! Je bouffe dans un étranglé et j’arrose de café mon journal. Je pare au plus pressé et je fonce me faire défoncer à la salle. Après, c’est l’après-midi ; c’est long comme l’ennui!

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Un baromètre de cuisine?


Un baromètre de cuisine
Qui ne bouge d’autant pas
Un roupillon bien tranquille
Dedans ce tableau-là

Sur une chaise de cuisine
Un bol de Tapioca
On n’en trouve pas, même en chine
Mais, il en trouve pour son chat

Une panoplie marine
C’est quoi, cet oiseau-là
Une batterie de cuisine
Un fond de mort-aux-rats

A l’entrée de la cuisine
La chaise qu’on ne s’assoit pas
Une collection de fanzines
Haute comme un Himalaya

On a franchi la cuisine
Reste le couloir droit
Le baromètre de cuisine
Revient se placer là

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Le nez dans les étoiles!


On dirait un enfant
Son teint est tiède et pâle
Sous la lune d’argent
Le nez dans les étoiles

Un lutin grelet rince
Son bol dans la rivière
Le lutin est si mince
Qu’il se passe de dessert

Je le vois pas vraiment
Tant il sait son affaire
Je m’approche doucement
Il a un regard fier

Un lutin grelet pince
Une corde de fer
Et le son est si mince
Qu’il se change en envers

J’ai rencontré un prince
Dans un jardin d’hier
Le lutin est si mince
Qu’il disparaît dans l’air

Ce n’est pas un enfant
Mais un lutin très pâle
Qui chantonne doucement
Le nez dans les étoiles

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Au temps des noces pâles!


Sa pâleur, son vertige, son cri dénaturé
L’air con de l’endive qu’on assortit d’un navet
Sa valeur, son prestige, elle a tout balancé
En enfante vive, elle leur a gueulé Jamais

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On faisait un puzzle!


Elle cherchait un moyen de se tuer, toute seule, chez elle.
Sa technique pour se pendre le cou à la poignée de la porte,
en s’accrochant au pied un fort élastique, j’ai pas enthousiasmé.
Je lui ai fait revisiter les classiques, baignoire/cachets/rasoir.
Elle m’a dit que, non, elle pouvait pas; elle détestait l’eau.

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