
Titi a pissé
Du haut du talus
Le talus a bougé
C’était un dahu
Un dahu pressé
Qui monte les talus
Titi est resté
Pendant tout l’été
Dessus son dahu
Il est descendu
Du dahu pressé
Quand la bise fut venue
Un sourire, un poème!
Un baromètre de cuisine
Qui ne bouge d’autant pas
Un roupillon bien tranquille
Dedans ce tableau-là
Sur une chaise de cuisine
Un bol de Tapioca
On n’en trouve pas, même en chine
Mais, il en trouve pour son chat
Une panoplie marine
C’est quoi, cet oiseau-là
Une batterie de cuisine
Un fond de mort-aux-rats
A l’entrée de la cuisine
La chaise qu’on ne s’assoit pas
Une collection de fanzines
Haute comme un Himalaya
On a franchi la cuisine
Reste le couloir droit
Le baromètre de cuisine
Revient se placer là
On dirait un enfant
Son teint est tiède et pâle
Sous la lune d’argent
Le nez dans les étoiles
Un lutin grelet rince
Son bol dans la rivière
Le lutin est si mince
Qu’il se passe de dessert
Je le vois pas vraiment
Tant il sait son affaire
Je m’approche doucement
Il a un regard fier
Un lutin grelet pince
Une corde de fer
Et le son est si mince
Qu’il se change en envers
J’ai rencontré un prince
Dans un jardin d’hier
Le lutin est si mince
Qu’il disparaît dans l’air
Ce n’est pas un enfant
Mais un lutin très pâle
Qui chantonne doucement
Le nez dans les étoiles
Elle cherchait un moyen de se tuer, toute seule, chez elle.
Sa technique pour se pendre le cou à la poignée de la porte,
en s’accrochant au pied un fort élastique, j’ai pas enthousiasmé.
Je lui ai fait revisiter les classiques, baignoire/cachets/rasoir.
Elle m’a dit que, non, elle pouvait pas; elle détestait l’eau.