C’est un enfant de Meursoul !


C’est un enfant de Meursoul
Qui est parti loin, là-bas.
Il nous revient des tamouls
Et il sait danser le pas.

Celui-là vient de Vesoul,
Musicien de premier choix.
Lui, il a perdu la boule;
Mais, sa musique est bien là .

Cet autre est de Liverpool;
Il a franchi le détroit.
Il a délaissé la foule
Et il chante comme autrefois.

C’est un enfant de Meursoul,
Depuis qu’ici on le voit.
En les enfants de Meursoul,
Chacun se reconnaîtra!

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Aux petits temps de mon bonheur!


Vous, les petits moments de cœur qui s’enroulaient, en volutes,
Dans le ciel de ma demeure, je vous vois. Comme avant et sans
Ma demande, vous êtes là; et, je vous vois. Vous êtes là et vous
Créez la demande; je veux revivre ça; avec de nouveaux merles,
Et de nouveaux anges, un semblant de légende, peu de cinéma.
Vous, petits temps de mon bonheur, je vois souhaite Libre Joie!

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Sur les flancs du volcan!

C’est bon, mes légumes, je les garde; j’en ai marre de les gaspiller. Je t’ai fait une bouffe comme ta pension. Je t’ai fait une purée-jambon. Sauf que je l’ai faite à ma façon : La purée, je l’ai mise en montagne; j’ai posé un œuf dessus, pour faire volcan. Sur les flancs, j’ai mis du Schproutsse, pour faire la lave. Non, le Schproutsse, c’est pas du Ketchup, c’est le Sang des Morts!

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Dedans la boite noire!


Mon dernier œil tarde à se refermer; il reste entrebâillé. Lui, c’est mon Œil de Jour. Il a du voir quelque chose qu’ il n’a pu discerner. L’autre, c’est mon Œil de Vrai. Je n’ai pas d’Œil de Nuit; à quoi cela me servirait? Mon Œil de Vrai est déjà dans la boite noire; il attend les images. Quand on est tous les trois, dans la boite noire, commence le mélange des étranges et tout redevient bizarre de vérité.

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Les belles âmes d’Icila!




Ce sont des âmes libres qui peuvent s’intéresser,
De petits cœurs qui vibrent et apprennent à chanter.

Ce sont des âmes libres;
Jamais, leur équilibre
N’est un succédané.


Un chevalier de rang
Un cavalier de bois
Quelques fois un enfant
D’un cheval fait sa joie


Ce sont des âmes vives qui savent interpréter.
Nulle aucune ne dérive; elles sont d’antiquité.

Ce sont des âmes vives,
Bien formées à l’esquive
Et qui savent pardonner.


Un cavalier de sang
Un chevalier de loi
Quelques fois un enfant
Que le cheval voit pas


Ce sont des âmes belles, à damner le damné
Et son rictus cruel peut pas les empêcher.

Ce sont des âmes belles,
Bien avant les rituels,
Qui ne savent condamner.


Un cavalier d’argent
Un chevalier de foi
Quelquefois un enfant
Qu’un cheval suit au pas


Ce sont des âmes fortes, bien autant qu’un portier.
Et dans les natures-mortes, tu peux pas les trouver.

Ce sont des âmes fortes
Et elles feront en sorte
D’offenser les passés!

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Les Histoires du Grand Canal!



Le canal est bavard; il raconte des histoires.

Tout au milieu de l’eau, repasse un blanc bateau
Et des rides bénignes frisottent la peau de l’eau.
Dans le courant, le cygne file vers un grand fanal
Qui se mire, immobile, dans un reflet d’opale.

Au dessus de la ville, naît un serpent d’étoiles …

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Il est Temps de Dormer!

Je te regarde de mes deux grands yeux de vaudou.
Je pose ma main sur ta poitrine pour t’écrabouiller.
Non, je vais pas t’enterrer; que tes yeux me disent .
Il est temps de dormer, de ne plus faire de bêtises.
A demain, pour la bise !


« Dormez, dormez;
Il est temps de dormer.
Dormez, dormez;
Fermez vos yeux;
Dormez, car je le veux!
Dormez, dormez … »

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