Les animaux et toi!

« Bouh, bouh, bouh! », hulule le hibou emplumé. Quelle est cette souris étrange, sans poils et qui se dresse sur deux pattes? Je voudrais bien la gober. Mais, elle est trop grosse. Elle ne va pas passer!

« Sssi, sssi, ssi! », siffle le serpent rampant. Je voudrais bien l’avaler. Mais après, je ne pourrais plus avancer!

« Ouap, ouap, ouap », fait le renard rusé. Je voudrais bien la croquer, si elle était plus petite et ne savait pas marcher!

Il n’y a pas, dans nos bois, de bêtes qui pourraient te manger. Certaines peuvent parfois te blesser. Il suffit cependant de les connaître et de les éviter. Elles te craignent bien plus que tu ne les crains. C’est pour ça qu’on ne les voit pas. Elles nous fuient ou se cachent. Elles savent qui tient le fusil!

Tout ce que tu risques, dans les bois, c’est de te perdre ou bien de tomber!

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Puis, il parlait…

Sur le quai de la gare, comme un chien apeuré, s’installe prés de moi, un Inquiet agité. Une de ces personnes qui parlent leurs problèmes à haute voix! Il a quelque chose à régler et craindre. On ne peut pas l’atteindre dans son enfer froid!

A côté de lui…
Assis sur un banc, un clodo buvait à son kil de rouge. Puis, il parlait au monde, à tout ce qui bouge, en souriant vraiment!

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Sur les hauteurs!

Sur les hauts de Hurlevent, l’engoulevent t’appelle de son cri glaçant. Détrompe-toi, il n’en a pas après toi.
Il veut juste t’aider à te retrouver.

Car il sait que le vent veut te désorienter et te faire tomber!

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J’ai faim, moi!

— Alors, mamie-Casserole, que vas-tu mettre dans mon bol?
— Ah toi, papa-Gâteau, tu me prépares quelque chose de chaud!
–Aï,aï, maman-Espoir, tu ne vas pas me faire manger des choses bizarres?
— Dis-moi, tonton-Frileux, qu’est-ce qu’on peut faire griller dans le feu?
— J’en suis sûr, tata-Cuisine, encore une nouvelle confiture!
— Pas toi, grande soeur-Déroute! Tes cakes de terre, je les redoute!
— Et toi, papy-Grincheux, qu’est-ce que tu me proposes de mieux?
Une tranche de pain avec, au-dessus, une couche de Rien! Mange ta main et garde l’autre pour demain!

Je crois que je vais mieux manger à l’école, moi!

–Dis-moi, copain Lakdar, je peux manger chez toi, ce soir?

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J’ai faim, moi! ( version adultes)

— Dis-donc, mamie-Glaçon, tu pinces ta bouche jusqu’au front!
— T’es cuit, papa-Pastis. Tu dors dans tes immondices!
— Arrête, maman-Retard. Tu ne vas pas t’excuser jusqu’au soir?
— Et toi, tonton-Renard, tu as niqué le voisin d’un hectare!
— Je t’attendais, tata-Trottoir. Tu rentres toujours vraiment tard!
— Arrête ton vice, papy-Malice. Tu vas finir à l’hospice!
— T’es où, grande soeur-Ras le bol? Tu fuis la maison et l’école!

Il n’y a personne pour faire la bouffe, dans cette maison? C’est bon, je vais manger au McDo. Débrouillez-vous! Vivement que je me barre!

Et moi, qu’est-ce que je suis dans tout ça?

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Coucou, c’est nous!

Des gens frappent à la porte.
Ils ont l’air excités.
Allez, viens! On t’emporte.
On va bien s’amuser!

On se sort de la peur,
En tentant le partage.
On se moque de l’heure.
Avec les autres, on nage!

Quand la fée carabosse
Nous renvoie à nos lits,
C’est que, demain, on bosse.
On n’est pas vendredi!

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Le calvaire de la chenille verte!

Une chenille verte, ça a un long corps, avec des pattes à l’arrière et des pattes à l’avant.
Des pattes-arrière et des pattes-avant avec, entre les deux, un long tube élastique qui lui sert de corps.

Quand elle marche, ça se passe un peu comme ça :

Elle assure ses appuis sur ses pattes-arrière, lance en avant son avant et atterrit sur ses pattes de devant. Elle lance son derrière vers son avant. Elle écrase ses pattes de devant avec ses pattes de derrière. Elle s’engueule et se met des coups de pieds. Elle ne peut pas rester sur place, sinon elle va s’entre-tuer! Alors, elle envoie son avant en avant, d’un coup de pied au derrière. L’arrière est obligé de suivre. Elle ne peut plus s’arrêter!

C’est pour ça que les chenilles vertes mangent autant. Ce n’est pas qu’elles ont faim.
C’est, qu’à être obligées d’avancer, elles doivent manger en marchant. Comme elles ne s’arrêtent jamais, elles n’arrêtent pas de manger!
Et je ne te parle pas de la galère pour devenir papillon.

Et on dit que la nature est bien faite!

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L’escargot qui a bon dos!

Hie, je t’ai parlé de la chenille verte. Aujourd’hui, je vais te parler de l’escargot qui a bon dos.

C’est un mangeur de salade avant tout. Ce n’est pas une limace qui mange n’importe quoi.

La première chose que l’on peut dire, c’est qu’il a de la chance d’avoir une maison qui grandit quand il grandit. Il n’a pas besoin d’en changer.
Il y a aussi ses cornes avec un oeil au bout. Cela n’est pas ordinaire!

Pourquoi on dit que l’escargot a bon dos, je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que, quand on marche dessus, sa maison s’écroule la première. Il se retrouve tout nu!

On comprendra aisément qu’il ne paie pas de taxe foncière. L’assurance-habitat lui coûte déjà bien assez cher!

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Le monde étrange n°1!

Des montagnes, des vallées, des forêts, des plaines!

Dans ce monde-là, je me sens chez moi. Les tribus ont un camp d’été, un camp d’hiver. Entre les deux, le voyage est extraordinaire!
Je viens leur faire escorte, dans un sens ou dans l’autre, selon l’époque.

Cela fait trois jours que l’on a commencé ce périple. Le soir, le ciel est clair. On se repose du voyage, bercés par les étoiles!
Autour du feu, derrière moi, un homme donne de la voix! Les tambours l’accompagnent.
Il nous parle des montagnes où l’on essuie les grains!
Je suis déjà passé par là, deux ou trois fois. Je n’ai pas hâte d’y aller. C’est moins drôle quand on est tout mouillé!
Mais, il y a les cavernes pour nous abriter. On y est bien. Ce sont celles où vivaient leurs aînés!

Descente en pente douce pour au moins trois journées. Des arbres, pend la mousse rêche qui nourrira les feux. A manger, il y a baies, galettes et poisson séché. Une bière aigre, peu alcoolisée. Ils n’ont pas besoin d’elle pour s’amuser. Juste d’être ensemble, d’un peu d’humour et de complicité!
Quand la lune se montre, ils se mettent à chanter, tambouriner et danser. La flûte vole dans les airs. Ceux qui sont fatigués peuvent enfin rêver!

Quand finit le voyage, je reste une semaine ou deux. Puis je reviens ici pour retravailler.
Quand reviendront curiosité et envie de bouger, J’irai dans le dernier monde que l’on a créé. En quarantaine, par prudence, pendant deux cent cinquante années, il est ouvert. Les visites sont autorisées. J’ai envie d’y aller.

De ces histoires que je ne finis jamais!

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