Le printemps m’appelle!


Maman, maman,
Tu dois te lever.
Les petits sont changés,
J’ai sorti les poubelles.

Maman, maman,
Tu dois te laver.
Les petits doivent manger
Et puis refais-toi belle!

Maman, maman,
Je dois y aller.
C’est la fin de journée
Et le printemps m’appelle.

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Le chemin de béétude!


Sur le chemin des brumes,
Tu avances, au hasard.
Et il reste de l’écume,
Sur ton foutu clébard.

Sur le chemin des dunes,
Tu serpentes, sans retard.
Et allongé sous la lune,
Tu ressors tes nageoires.

Plus loin que d’habitude,
Tu reviens de nulle part.
Le chemin de béétude
Est un grand boulevard.

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L’enfant de personne!


L’enfant de personne,
Parfois, il me tonne.
Je l’entends sonner,
De l’autre côté.

L’enfant de personne,
Je sens qu’il résonne.
Je l’entends parler,
De ses mots tristés.

L’enfant de personne?
Lui, moi? Non, on sonne!
Un autre invité,
Qu’on doit réchauffer.

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Quand tu résonnes!


Et les couleurs
Ne sont pas bonnes.
Même les odeurs
Sont monotones.

Quand si je meurs,
En fin d’automne
Et la douleur,
Tant qui me sonne!

Changer d’erreur
Et de personne.
Fuir les humeurs,
Renaître aphone.

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Tu es bien à danser!



La musique te déhanche,
Tu danses en fredonné.
De voluptueux volutes
Sont à s’entremêler.

Tes épaules se gondolent,
Et tu te sens bercé.
Tu es bien dans la danse,
Tu es bien à danser!

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L’escorte des nouveaux-nés!


Cette fois, j’y suis arrivé.
Je me suis aventuré
A nager dans le ciel.

J’y ai vu les nouveaux-nés
Qu’on tente de manipuler,
Les tartinant de fiel.

Puis, j’ai entendu gueuler
De beaux anges déchirés
Qui veillaient, en abeilles.

L’escorte des nouveaux-nés!
Il ne faut pas les leurrer,
Leur rôle est essentiel.

Cette fois, j’y suis arrivé.
Et je vais un peu rester.
Là, je dors en plein ciel!

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