Au commencement!

On dit qu’il y a le bien, le mal, le paradis et l’enfer. On dit, qu’au début, il y avait le ciel et la terre. On parle de Big-bang. Mais ce n’est que l’avis de singes blancs, sur une tout petite terre.

Je vais vous raconter ce qui s’est réellement passé.

Au commencement, il y avait un grand vers. Un grand vers blanc et un grand univers. Le vers a mangé l’univers, terre après terre. Il a tout dévoré. Maintenant, il ne reste rien. Le grand vers a faim. Il attend, vautré, à ne rien faire.

Le vers, c’est un grand tube élastique, avec deux bouts, deux bouches fort peu sympathiques. D’un côté, il y a Saturnin. De l’autre, il y a La Mère. Avant, c’était un couple exemplaire. Mais, Saturnin avait toujours faim. Il n’y pouvait rien. La Mère arrosait les déserts, en vrai jardinier. Elle chantait aux singes blancs, en des terres azurées!

Comme ils ne sont plus qu’eux deux, ils ne font que s’engueuler. Quand La Mère tire vers l’avant, Saturnin tire vers l’arrière. Leur grand corps élastique finit par céder et se scinder en deux. Ils sont deux, maintenant, à vivre séparément.

Saturnin n’est que ventre. Il veut l’adultère. La Mère veut un amant plus charmant. D’un coup de pied au ventre, elle se débarrasse du sien. Saturnin a mal à en dégueuler. Il vomit tout l’univers. L’univers reprend sa place entière. C’est aussi le retour de la vie-semence. C’est ici que commence l’histoire des singes blancs.

Ici, assurément, ça devient l’enfer. A dire ça, je ne crois pas qu’on exagère.

Moi, ce qui me ferait vraiment flipper, ce serait de voir ce vieux couple se rabibocher. Ce serait de voir le grand vers se reconstituer. Ce serait de voir tout recommencer, sans pouvoir rien y faire.
Sans pouvoir dire : Arrêtez, c’est assez!

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Entre dans le conte 1 !

En scène, Mastic!

Super-Mastic!

Un conte est une aventure
Qui se passe loin de chez nous.
On use bien ses chaussures,
Avant d’arriver au bout!

J’y suis, moi, quand je raconte.
Tu t’assoies pour m’écouter.
Entre avec moi dans le conte.
Viens. On va bien s’éclater!

Tu ne peux pas. Je vais t’aider.
Tu seras héros des chroniques.
Est-ce que tu voudrais intégrer
Les chroniques de Super-Mastic?

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Entre dans le conte 2 !

Je vais te faire entrer dans cette histoire, cette fois.
Tiens-toi debout, tiens-toi droit!
Je vais t’appeler Mastic. Ce sera ton nom secret.
Plus qu’une histoire, c’est un jeu tranquille. Tu es sûr d’y arriver.

Dans cette histoire, tu dois te mettre au garde-à-vous quand tu entends ces mots-là :
Ding-dong!
Se mettre au garde-à-vous, c’est comme ça.

C’est une histoire où tu devras taper sur tes genoux quand tu entendras ces mots-là :
Ping-pong!
Taper sur ses genoux, c’est comme ça.

Tu devras dire ton nom quand tu entendras le mot Mastic.
Fais bien attention, le but c’est de ne jamais se tromper et de recommencer, pour cela, autant de fois qu’il faudra.

On commence par s’échauffer. Les cloches sonnent et font Ding-dong.
Il est l’heure de jouer. Vite, Mastic, tu t’emmêles les pieds.
Dis ton nom. Mastic, réveilles-toi! C’est bien. On joue à quoi? Si on jouait au Ping-pong?
Parfait, tu es prêt. Alors on y va!

Les cloches sonnent une fois, Ding. Je n’ai pas dit Dong.
C’est n’importe quoi!
Les cloches sonnent deux fois, Ding-dong. Mastic vient chez moi.
On joue au Ping-pong. La balle fait Ding-dong. On joue au Ping-pong, Mastic et moi.
La balle fait Cling-clong. Perdu, cette fois! Dis tout fort Ding-dong et tiens-toi bien droit.
Ping-pong! Pourquoi je dis ça? Mastic, dis le moi! Ding-dong et encore Ding-dong!
Le jeu est terminé. Est-ce que tu t’es trompé?
Pas grave, on va recommencer, plus vite cette fois!

On dira que c’est une histoire sportive.
Elle ne fait pas de mal, en tout cas.

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Entre dans le conte 3 !

Selon ton choix!

Je connais une autre façon de te faire entrer dans le conte.
Aujourd’hui, je te raconte une histoire à trois choix.
Trois, c’est bien assez. Faisons simple et pas compliqué.

Mastic, bonhomme, va au marché,
Pour acheter une pomme et du pâté.
Le voilà parti, de son pas élastique.

Equipé de sa cape en plastique,
Il ressemble au Chaperon que l’on connaît.

Sur la route, il doit traverser un grand bois,
Un vilain bois, un bois dont on parle à mi-voix.
Un bois où l’on entend des voix murmurer.
Elles parlent de toutes ces bonnes idées
Qui se sont transformées en vilains choix.
Elles disent de, surtout, bien les écouter.

Mastic entre dans le bois. C’est un héros, il ne craint pas l’effroi.
Il est bien le seul. Viens, on le suit, mais sans le rattraper.

Des voix, il y en a trois.
La voix 1 s’adresse à Mastic.

Elle lui dit de ne pas écouter la voix suivante.
— La voix 2 lui dit de s’approcher pour entendre un secret.
— La voix 3 lui dit de ne pas écouter les deux autres.

Maintenant à toi! Quelle voix, choisis-tu d’écouter?
C’est ton premier choix. Si tu veux, je vais t’aider.
Si tu écoutes la voix 1 ou la voix 3, tu ne sauras jamais ce que voulait dire la voix 2.
Moi, la voix qui m’intéresse, c’est celle qui a parlé d’un secret.
On prend la voix 2, alors?


Approche-toi, Mastic, qu’on puisse l’écouter.
La deuxième voix dit que le village n’est pas par là.

Elle dit que, si tu veux aller au marché, tu dois retourner sur tes pas.
Elle dit de prendre à droite, au premier croisement que tu rencontreras.
Elle dit aussi que, si tu avais écouté les deux autres, tu te serais perdu dans les bois. Fin de l’histoire, mauvais choix!

Mastic marche longtemps.
Il n’y a rien à voir, rien à raconter.
Mastic s’ennuie de toujours marcher.
Il a envie de s’amuser ou de se reposer.
Ce n’est pas étonnant, c’est encore un enfant.

–1: Il se dit qu’il va faire un somme,
Sur sa bulle chewing-gum.
–2 : Il se dit qu’il veut jouer du tambourin.
Il n’a pas de baguettes, pas de tambourin.
–3 : Il se dit qu’il va jouer à Chat-Pied de nez.
Mais il n’y a personne, avec lui, pour jouer.

Et toi, quel serait ton choix?
Dormir dans du chewing-gum,
Jouer du tambourin avec rien,
Ne pas jouer au jeu qui te plaît?

Tu choisis le somme.
C’est une bonne idée.
Mastic est un super héros.
Il mâche son chewing-gum.
Il souffle une bulle-sommier
Et se fait un lit de super-héros.

Tranquille, Mastic emporte sa bulle sous un pin.
Il s’allonge et se repose, la tête dans ses mains.



Mastic est dans le monde des rêves. Tout se met à flotter!

–1 : Mastic voit passer une poubelle qui fait son tour.
La poubelle sourit à Mastic qui veut y grimper.
–2 : On lui de faire la vaisselle. Il n’est pas sourd.
Mais il bien trop petit pour atteindre l’évier.
–3 : Le voilà tiré vers le ciel. Il s’accroche à une tour.
Sa belle cape s’est enfuie. Il ne peut pas voler.

On prend la proposition 1, celle avec la poubelle volante.
Moi, ça me dit bien aussi. Si on essayait?

Eh bien, c’est une bonne idée. La poubelle le ramène, du monde des rêves, dans la réalité. Bien mieux, elle lui fait gagner du temps en l’emmenant au dernier croisement.

Au croisement!
— A droite, le panneau indique le marché.
— En face, le panneau est un panneau de danger.
C’est écrit, en tout petit : Rebroussez chemin, ici on ne voit rien!
J’y suis déjà allé. C’est vrai, après le tournant là-bas, on ne voit plus rien.
On ne peut plus avancer.
— A gauche, ça dit : Retour rapide!

Mastic ne veut plus de pommes, ni de pâté.
Il est fatigué, il voudrait bien rentrer.

A gauche, on y va?
Mastic fait trois pas et puis il disparaît.
Il a disparu sans un bruit et reparaît dans un cri.
Il est devant chez lui. Oh, mais quel raccourci!

A la maison, enfin! Revenu au bercail, Mastic baille et se dit qu’il a faim.
Je me fais des pâtes ou je repars chercher une pomme. Il ne sait pas trop,ma foi!

Entre une pomme et des pâtes, que choisirais-tu, toi?

Attends, ce n’est pas fini.
Il y a encore trois combats qu’il a fait quand on avait le dos tourné.

Mastic voit un taureau,
Là-bas, au bout du pré.
Comme tout super héros,
Il veut s’y mesurer.

Le taureau accepte le combat et il fonce tout droit.
Tout droit sur Mastic, bien décidé à le renverser.

Super-Mastic prend une trique,
Lui met des coups sur le nez.
Par la force de Mastic,
Le taureau est assommé.

Quand il s’en prend à une poule,
Il manque de se sauver,
Tant cette vilaine poule
De son bec, pique ses pieds.

Mastic voit un cheval,
Il veut monter dessus.
D’une ruade, le cheval
Le jette dans le talus.

Ce sont ses tout premiers combats, il faut l’excuser.

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Entre dans le conte 4 !

Jingle Bells! ( version Mastic)

Tu vas voir, c’est simple.
On reprend les débuts de Super-Mastic, en chanson.
Tous les couplets vont par deux.
Je chante le premier.
Tu te débrouilles pour m’accompagner,
Sur le deuxième couplet et à chaque fois que tu peux.
Prêt?

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

Quand tu voles,
Elle gondole.
Et tu t’écrases au sol!

Quand tu voles,
Elle gondole.
Et tu t’écrases au sol!

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

Es-tu sûr
De voir les murs?
Ou as-tu la tête dure?

Es-tu sûr
De voir les murs?
Ou as-tu la tête dure?

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

Quand tu marches
Sur ta cape,
Aussitôt tu dérapes!

Quand tu marches
Sur ta cape,
Aussitôt tu dérapes!

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

P’tit Mastic, p’tit Mastic,
Toi qui es un moustique.
Ta belle cape en plastique
Est bien trop élastique!

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On a rencard!

Tu m’attends là-bas,
A l’orée du bois.
Tu souris déjà!
Je marche vers toi.

J’avance à grands pas.
Toi, tu viens vers moi.
On se tend les bras,
On transpire la joie!

Tu caresses ton chien,
Il te lèche les doigts.
On prend le chemin,
On va vers les bois!

On va aller loin,
Nous rendre chez toi.
Montre-moi le coin,
Là où tu vis, toi!

Ici, je suis bien,
C’est mieux que là-bas.
C’est un peu restreint,
Mais tu aimeras!

Tu montres des choses
Qui n’existent pas.
C’est assez grandiose.
On est bien chez toi!

On fait jouer le chien.
Le soir vient, déjà!
On se voit demain,
Je rentre chez moi.

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De retour !

Bonjour à toi, Pierre!
Je suis de retour.
As-tu une bière?
En bas, c’est un four.

Tu m’emmènes au beffroi.
Que veux-tu me montrer?
Un escalier tout droit
Nous permet d’y grimper!

Là, tu viens te poser,
Me parler dans la tête.
Là, tu viens regarder,
De loin, notre planète!

Le vent, à travers les pierres,
Me fait sentir comme du froid.
Alors, tu réchauffes l’air,
En faisant claquer tes doigts!

Tu es inconsistant.
Tes yeux brillent doucement.
Tu détournes ton regard
Vers le lointain du soir!

Oui, je la vois, la lumière
Dont tu parlais, l’autre jour.
Alors, c’est cette lumière
Que tu viens voir, tous les jours!

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T’as vu la vierge?

Si l’on regarde le Mal en tant que nuisance, on peut réussir.
Chercher à lui faire mal, avant la souffrance, peut le contenir!

Si l’on attend, comme on sait si bien faire,
Il se passera des choses extraordinaires!

Si l’on attend, comme on l’a fait avant,
Sois sûr qu’il nous baisera au tournant.

C’est comme tu le sens!

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De l’enfant de demain!

Ils prennent une trottinette,
Ils ne savent plus marcher.
Ils vont sur internet,
Ils ne savent plus parler!

Elles sont belles, tes chaussettes.
Tu es bien attifé.
Au-dessus de ta tête,
S’installe une araignée!

Tu es peu cultivé.
Tu sais à peine écrire.
Tu es un peu léger,
Mais tu es l’avenir!

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