Les rigueurs d’un autre âge,
Le sauf-conduit de l’âge,
L’agenda trafiqué.
Un pignon sans jambage
Qui parle de naufrages
Et de morts acceptées!
Et, ironie finale,
Désormais, le fanal
Éclaire un peu tes pieds!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Moi, je voudrais
Parler en acrobate,
Foutre le feu à l’Irak
Et tout voir planifié.
Toi, tu ne sais
Que parler en primate,
Pris la main dans le sac,
A tout vouloir bloquer!
Moi, je voudrais
Foutre le feu au lac,
Gouverner en primate
Et tout voir clarifié!
Toi, il te plaît
De jouer les diplomates,
Naviguer dans l’opaque
Et puis, tout voir sauter!
Saturnin,
Ce sombre crétin,
Ne croit que ce qui lui convient.
Saturnin
Se bat, comme un chien,
Pour une part du gros butin.
Saturnin,
Sans douter de rien,
Reste, encore un peu, sur sa faim.
Saturnin,
En vrai galérien,
Croit qu’il n’y a pas de demain.
Saturnin,
En bon cabotin,
Espère endormir les péquins.
Saturnin
Oublie, qu’en chemin,
Il s’est comporté en crétin.
Saturnin
S’en va vers sa fin,
S’en avoir regardé plus loin!
Pilum et Rectum s’enfonçaient dans les bois.
Pilum et Rectum étaient des êtres aux abois.
C’étaient deux adeptes émérites du Parasitât.
Trouver une proie de grand format, pour ne pas la rater.
Sur cette voie, à cet endroit, ils guettèrent leur proie.
Attendre, en samouraï, jusqu’au bout de l’été.
Un sanglier passe. Les deux, pile poil, bondissent.
Pilum s’accroche à un poil et Rectum glisse!
Pilum boit jusqu’à plus soif. Rectum l’a dans le rectum.
L’histoire s’arrête là, pour ce parasite de nos bois.
« Les aventures de Tic et Puce! », qui aurait regardé?
Père Noël, Père Noël,
Toi qui es un peu vieux.
Pourquoi te coincer les aisselles,
Au-dessus de mon feu?
Père Noël, Père Noël,
Toi qui es un peu gros.
On va te faire cuire à la broche,
Ou bien en tournedos!
Père Noël, Père Noël
Toi qui es un peu gras.
Vire ta hotte, retourne-toi,
Que je te sale le bras.
Père Noël, Père Noël!
Tu vas être délicieux
Ouvre ta bouche, voilà une pomme.
Bon appétit, bonhomme!