A gauche, y a des corbeaux.
A droite, y a des mainates.
Devant, montent les eaux.
Derrière, la terre reste plate.
C’est tout qui part à vau-l’eau
Ou qui se carapate.
On ne fait plus de vieux os.
On va crever comme des blattes!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Preux était un chevalier des temps passés.
C’était un chevalier des endroits reculés, aussi!
Là où il vivait, il ne voyait pas passer grand monde.
Alors, il exerçait ses talents sur les taupes, les rats et la fouine aussi. A force de protéger les biens du paysan, il s’est mis à penser comme lui.
Il a gardé son épée encore un moment et a commencé à semer-récolter.
Maintenant, il n’est plus chevalier; il a d’autres chats à fouetter!
Confiné moi, merdasse! C’est l’automne dehors.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Je vais rater les arbres jaunes, les feuilles-mortes mouillées et ce grand vent frais qui commence à piquer!
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Je vais rater la rivière aux eaux gonflées, aux berges sales. L’oiseau se tait. Le ragondin s’est déjà calfeutré.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Je vais rater la balade avec les potes, la vue de là-haut, où on surplombe ce qui vole et qui semble seul exister!
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!
Confiné moi, merdasse! C’est l’automne dehors.
Je me garde à vue, des fois que je me sauve!