J’ai la tête aux labours!


Ce sont des rais de mémoire,
Dans une tête labourée
Pour que des graines d’espoir
Viennent s’y déposer.

Un peu de l’effet-miroir,
Mais rien de dénaturé.
Avec un vague désespoir,
Devant nos rêves mort-nés.

Ce sont les bonds de l’espoir
Qui nous font tant sursauter.
Alors que, dans la nuit noire,
On voit tout s’achever.

Pour revoir germer l’espoir,
Il faut se faire jardinier.
Le voisin a un semoir,
Il va venir m’aider.

Pourquoi ai-je parlé du noir?
On est en pleine journée.
Comment se porte l’espoir?
Il est en train de pousser!

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Quand la neige est sale!


Il est triste, ce temps humide.
Ça sent les œufs mouillés.
Et si le temps se vide,
On aura des œufs brouillés!

Il est mou, ce temps chelou.
Il nous fait patauger
Dans tout, surtout la boue.
On n’aime pas ça, grenouiller!

Il est froid, ce temps sournois.
Je protège mon envers,
Il re-glace mon endroit.
Je vote la mort de l’hiver!

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On sort du même moule!


Ton cerveau suit des chemins tortueux.
Le mien veut arrêter de penser.
Viens, je ne suis pas un lépreux.
Tu peux t’asseoir à côté!

Mais non, tu n’es pas, non plus, un lépreux.
Je sais aussi m’auto-torturer.
Disons plutôt qu’on est chanceux,
De nous être rencontrés!

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J’ai laissé le chien attaché!


J’ai laissé le chien attaché,
Dans sa solitude morfalique.
Tout comme je me suis enfermé,
Dans une vaine posture égotique!

Je ne me vautrerai jamais,
Dedans ces cavernes maléfiques,
Où on vend tout être, en secret,
Selon un seul tarif unique!

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