Maman, j’ai tes tricotes de pomme.
Papa, le rhum de ton baba.
Papa, je suis rond comme une pomme.
Maman, pas la tartine de doigts!
L’homme sauvage!
Dehors et à travers!
J’ai mis mes chaussettes à voile,
Mes chaussures de cloche-pied.
La pluie qui tombe des étoiles
Se retient de me mouiller.
J’ai mon chapeau à pétales
Et mes mitaines blindées.
Au dessous, je suis à poil.
Mais, cela vous l’ignoriez!
Bien à l’abri sous la toile,
J’écoute la pluie tomber.
Si vous restez près du poêle,
Rien ne va vous arriver!
Demain, c’est dimanche!
Ai-je bien le cerveau étanche?
Je commence à me méfier.
Hier, c’est avec une branche
Que je me suis engueulé!
Est-ce mon dos qui se penche?
Je ne vois plus que mes pieds.
A l’allure à laquelle j’avance,
Je ne suis pas près d’arriver.
Je crois, demain c’est dimanche.
Rien faire et me reposer!
Je vais dormir sous la branche
Et puis faire tremper mes pieds.
La paix nous dévoile!
Des morfondelles!
Une morfondelle,
Ça prend tes mauvais soucis.
Ça file, à tire-d’aile
Et ça les jette, dans la nuit.
Cette morfondelle
Est plus petite qu’une souris.
Mais elle est trop belle,
A papillonner ainsi!
Fais-vite, demoiselle.
Sache que je te remercie.
Vole-vite, morfondelle
Et jette au loin mes soucis.
Oh, des morfondelles,
Vous en verrez, vous aussi.
Quand la lune est belle,
Elles papillonnent, dans la nuit!
C’est pas qu’on est con!
C’est pas qu’on est con,
On pense trop vite.
Sans modération,
En stéréotypes.
Quelle est la raison,
Un manque de critique?
C’est pas qu’on est con,
De la même fabrique?
Remettre en question
Le fond de nos slips?
Quelle complication.
Au feu, les principes!
C’est pas qu’on est con,
Nous dit le public.
Mais si, on est con,
Nous dit la critique.
Un con pour un con
Et la même réplique.
Ecouter un con
Et prendre panique!