Ton toit n’est pas tuilé,
Il y a comme des lacunes.
Et, par la cheminée,
Tu regardes la lune.
Seul, dans le vide!
Pensées statiques, 2!
Chroniques des Temps Propices, 1!
Panpan s’est fait disé!
Histoires de bestioles,1!
J’ai jeté mon bras et je l’ai attrapée. Je ne sais pas pourquoi j’ai fait ça.
J’ai déplié mes doigts, j’avais une demoiselle dans le creux de ma main.
Elle était bleue. Elle s’est vite redressée, elle n’avait pas l’air effrayé.
Elle s’est envolée, puis est revenue se poser sur le bout de mon doigt.
Elle a nettoyé ses ailes. Elle est repartie, sur la pierre d’à côté, la suivante… Elle s’est mise à froufrouter avec ses congénères, je ne l’ai plus distinguée.
Et la neige pourrait bien tomber…
Le parfum d’un café!
Je vais pas consulter!
Dans les grands yeux d’Isabell
Je grimpe après l’escabel
Et m’insinue au grenier.
L’odeur de poussière-recel
Et la lune pour éclairer …
La poussière sent Isabell
Et ses pelotes, au plancher.
Elle est là, sa vie est belle,
Car je l’entends chantonner.
Je parle avec Isabell
Et je la fais rigoler.
Elle glougloute des aisselles
Et me fait sa révérée.
J’ai des nouvelles pour elle
Et, parfois, de la pâtée.
Elle surveille mes poubelles
Et elle viendra m’alerter.
Quand je reprends l’escabel,
Elle me regarde m’éloigner.
Dans les grands yeux d’Isabell,
J’aime à venir me plonger!