Comme le temps est pourri!


Comme le temps est pourri,
Je prends compagnie de moi.
Je n’ai plus de whisky
Et, dehors, ça mouille de froid.

Comme le temps est meurtri,
Je m’allonge et ne bouge pas.
Je me range dans l’écrit,
Pour déconfiner tout ça.

Comme le temps est occis,
Je me caverne avec moi.
Passons l’après-midi,
Dans le chaud de l’entre-soi !

Facebooktwitter

L’histoire va s’y écriver!


Cette voix que t’entends aux nuages,
Quand t’es dans la course au fromage,
Elle vient là pour te causer.

Faut que tu l’écoutes davantage,
Quand t’es dans des barreaux de cage.
Elle est sensée t’orienter.

Tu n’as plus qu’à suivre l’image,
Avant que de tourner la page.
L’histoire va s’y écriver!

Facebooktwitter

Sans rien de garanti!


Un peu comme un foulard,
Bousculé par la pluie.
Aplati sur la mare,
En courte tragédie.

Et c’est un gyrophare
Qui sait bien faire du bruit.
Mais qui laisse, dans la mare,
La femme et ses ennuis.

C’est ainsi que démarrent
Les appels à minuit.
Les grandes couches de fard,
Le recours au whisky.

Un peu comme un foulard,
Sur le rebord d’un lit.
Un peu trop par hasard,
Sans rien de garanti.

Facebooktwitter