Vous savez pas parler; vous pouvez pas le dire.
Plutôt que l’esquiver, proposez le sourire!
Pensées statiques, 12!
Et ils porteront la nouvelle!
C’est cet enfant universel qui, un jour, enfanta la Vie.
Le petit enfant qui chancelle,
Que l’on étrangle et escarcelle,
C’est un petit polichinelle,
Fait dans le bois d’une femelle.
Les dieux sortiront des poubelles,
Pour répondre à leur Dieu sans ailes
Et ils porteront la nouvelle :
C’est cet enfant universel.
Alors on lira, dans le ciel et les printemps, tous les avis!
Série jolies insultes, n°16 !
Du chant de l’Ange!
Pensées statiques, 11!
Dans la chambre de blanc!
Je savais pas quoi dire à Maman, quand elle est à l’hôpital. Elle parle pas beaucoup. J’ai le scotch des mots; les autres lui disent tout. Je sais pas écrire et je dessine pas beau. Je sais pas quoi faire pour Maman, quand elle est à l’hôpital. Papa, il a su me lire :
— Qu’est-ce que tu voudrais faire pour elle?
— Je voudrais lui sourire!
Il m’a donné un petit papier froissé où c’était écrit: Sourire. Quand je montre à Maman, elle se souvient le mien et c’est beau dans ses yeux.
Maintenant, elle parle plus; mais nous, on continue :
On se fait le sourire des yeux.
C’est pourtant une évidence!
T’aurais pas du blanc?
« Je suis allé, deux ou trois fois, à la pêche aux poissons, avec un petit homo. », (homosexuel, pas la lessive).
Toi, tu vois déjà venir l’infecte!
On a pris assez de poissons pour trois et on a fait l’Omelette-patatates-frituture-citron-et-mayo (il ferrait mieux que moi; mais c’est moi qui ai pris la perche). Alors, il m’a dit: « T’aurais pas du blanc? »
Toi, je te vois là venir, l’insecte!
On voulait partager avec toi; mais, désolé, le chat a tout bouffé le reste; on était déjà trois. Tchin-tchin à tout va!