Un vol de corneilles!

Un vol de 3 grands corbeaux, avec 2 plus petits qui, alignés, composaient la hampe d’une flèche, traversa lentement le ciel. On aurait une flèche noire perforant les cieux; le temps était avec. J’a dit 2 plus petits; j’a pas dit leurs petits et j’a pas dit non plus 2 corneilles; bien qu’ils me semblassent d’une toute autre espèce.

Facebooktwitter

Je m’allonge bien droit!

Je m’allonge bien droit, les deux mains sur ma poitrine. Je respire lentement. Je vois se refermer le couvercle. On me transporte. On me pose debout. La porte s’ouvre doucement. Il y a la mer; je me prends le feu de brûle d’un étrange et merveilleux soleil. Un petit temps, je suis en réveil; puis, je suis autre enfant!

Facebooktwitter

Je parlais à l’oiseau!

« Viens à moi, petit printemps de l’Ouest. Éclaire un peu mon soleil, car il est fatigué. Ne m’arrose pas de tes larmes, car j’ai déjà poussé. Viens vers moi, petit printemps de l’Ouest. Tu pourras, cette année encore, dans le creux de mes bras, te nicher! »

Facebooktwitter

C’est ce qui te manquera!


« C’est pavé de tes pas; pourtant, tu connais pas.
Et on s’y oriente pas; il y a même des trous, déjà.
Il n’est pas de lumière dans cet univers sans fard.
Il n’y a pas de phare et c’est ce qui te manquera. »

Facebooktwitter

De l’entrée en Octembre!


Ce qui domine, en Octembre, c’est le vent fraîchant!
La lumière perd de sa fluidité; le soleil se condamne
Lentement; l’ombre devient omnivore. Ce qui arrive,
En Octembre, c’est, d’abord, le changement de sort.

Facebooktwitter

Je m’offre un Temps Parfait!


Je m’offre un Temps de Vent frais et de Seuleté
Je m’offre ce Temps qui pleurait, mal apprivoisé

Le soleil se renaît pour me garder chauffé
Contre lui, rien ne le fait, chapeau obligé

Je m’offre un Temps de Sujet, contre l’adversité
Je m’offre un Temps de navets, en toute Félicité

Facebooktwitter