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Alors, dans la vérité et dans une harmonie parfaite,
Nos deux corps éthérés forment une même silhouette.

Une odeur de présent,
Dans les enchantements.
Un petit chien errant
Me suit benoîtement.

Parce que ma présente voix
Est encore une commère.
Parce que la raison de moi
Est toujours une chimère.

Une odeur de présent,
Dans les enchantements.
Et un gentil étang
Qui coasse bêtement.

Parce que la mémoire de moi
Est un genre de gruyère.
Sauf que cela fait trois fois
Que je viens sur la Terre.

Une odeur de présent,
Dans les enchantements.
Assis près de l’étang,
Sous la caresse du vent.

Deux peuplades peu peuplées
Vivaient en bonne société,
C’est à dire bien séparées,
Sur une île à cocotiers.

L’une, plutôt bigarrée,
Qui ne faisait que danser.
L’autre était un vent soufflant
Qui a le sourire aux dents.

Le tambour est d’un côté;
De l’autre, on a la flûtée.
La musique est dans les champs,
Quand se croisent les enfants.

La musique a traversé,
Quand les enfants ont chanté.
Depuis, ça fait des années,
Sur une île à cocotiers …

J’ai fait un rêve bizarre, cette nuit.
Je signais un pacte avec le Diable.

Je ne mourrai qu’après t’avoir tué.

Est-ce que tu voudrais un café?
J’ai aussi des boudoirs et du thé.

La genèse de l’instant, le temps qu’il fait vraiment,
Le silence qui se tait, le vent qui se renaît …

Ces choses qui tournent et volent, dans le tourbillon de ma vie,
C’est à elles que je dois d’être assis, tranquille, ici.

« Un môme, quand tu l’envoies chier, il comprend beaucoup mieux. »

J’aime pas ceux qui tuent des insectes; j’aime pas.

Y’en a qui en tuent, en direct, chez moi!

J’aime pas ceux qui tuent des insectes; j’aime pas.

Si je pouvais réparer toutes les erreurs de mon passé,
Eh bien, je ne ferais que ça. Le temps ne s’arrête pas!

Comprendre, c’est se rendre compte que l’on est devant l’évidence.