Dans un champ de marguerites-fleurs!


Dans un champ de marguerites-fleurs,
Je veux aller coucher mon coeur,
Près du coquelicot-genêt.

Je veux des abeilles sur les fleurs,
Le vent qui voyage les odeurs
Et le chant des oiseaux-criquets.

Dans un champ de marguerites-fleurs,
Je veux aller bercer mon coeur,
Sur le flanc d’un nuage de lait.

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Je crois que, sauf erreur!



Aujourd’hui, à cette heure,
J’ai le coeur dans mon moi.
Il est parti ailleurs;
Il ne revenait pas.

Je l’ai vu, tout à l’heure,
Quand il allait vers toi.
Il revient de bonne heure,
Parce que tu n’es pas là.

Il est libre à toute heure;
Il peut rester chez toi.
Et, il revient à l’heure,
Quand je dors toujours pas.

Aujourd’hui, à cette heure,
J’ai mon coeur dedans moi.
Je crois que, sauf erreur,
C’est le coeur d’un gros chat.

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Sur le chemin de l’envers!

Le monde de l’envers est un long couloir étroit, d’une presque belle obscurité. On y chemine. C’est le chemin de la constance ciblée.
Parfois, on y voit briller le cristal d’âme d’une âme à rencontrer…

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C’est l’envers de l’échelle!


T’entends le vent crier.
Alors, tu jézabèles
Et tu te fais cruel.
Tu veux le voir tomber.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et quand on décibèle,
On veut tout voir céder.

T’entends l’air respirer.
Alors, tu jézabèles
Et redeviens cruel.
Tu voudrais l’effacer.

C’est fréquent, c’est foncier.
C’est l’envers de l’échelle.
Et ça laisse des séquelles,
On ne sait pas soigner.

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Tu vas confirmer!

Tu vas confirmer!



« C’est comme les briquets. Les briquets, ça c’est de la calamistrouille.
Je peux en avoir cinquante, je tomberais toujours en manque de feu. »



                                                                      N.

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