J’ai les pattes toutes molles!


De tout petits canards volent autour de ma tête
Et forment une auréole.
Je me pose dans l’escalier où l’ombre est secrète,
Car j’ai les pattes toutes molles.
Un vertige s’empare de moi et gronde dans ma tête,
Je vois comme des lucioles.
Je ne bouge pas, j’attends que je me remette.
J’ai perdu ma boussole!

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Quelque chose a changé!



La lumière est noire
Et un peu fatiguée.
Le vent est bavard
Et il vient t’alerter.

Tu scrutes le hasard,
Car ça bouge, à l’orée.
Là-bas, dans le noir,
Tu vois des yeux briller.

Il n’est pas trop tard
Et tu sais patienter.
Tu attends le soir,
Il te faudra ramper.

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Passez votre chemin!


Ces machins, tout crevés, qui pendouillent, ça sert à quoi?
— Ils annoncent l’entrée du village, je vois aussi de la fumée.
On est bientôt arrivés.
Dis, est-ce qu’ils vont nous bouffer?
— Si tu ne te tais pas, oui. Sinon, non.
C’est juste qu’ils en ont assez de se faire emmerder.
Viens, c’est par là.

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J’ai pas peur de toi!


Quand je disais Merde à mon père le matin, je le lui disais aussi le soir.
Même quand on est enfant, il faut être cohérent. Tu sais pas ça?
Et s’il m’appelait du doigt, je ne me cachais pas derrière moi.
J’allais prendre ma tarte, en le regardant tout droit.

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Là-bas, l’île au cyclope!


Il balance son bras
Et le galet fait plop,
Un trou dans l’eau.

Il lance son doigt
Et le bout de sa clope
S’éteint dans l’eau.

Il ira là-bas,
Dedans l’île au cyclope.
C’est pour bientôt!

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