Je m’allonge bien droit!

Je m’allonge bien droit, les deux mains sur ma poitrine. Je respire lentement. Je vois se refermer le couvercle. On me transporte. On me pose debout. La porte s’ouvre doucement. Il y a la mer; je me prends le feu de brûle d’un étrange et merveilleux soleil. Un petit temps, je suis en réveil; puis, je suis autre enfant!

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Je parlais à l’oiseau!

« Viens à moi, petit printemps de l’Ouest. Éclaire un peu mon soleil, car il est fatigué. Ne m’arrose pas de tes larmes, car j’ai déjà poussé. Viens vers moi, petit printemps de l’Ouest. Tu pourras, cette année encore, dans le creux de mes bras, te nicher! »

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C’est ce qui te manquera!


« C’est pavé de tes pas; pourtant, tu connais pas.
Et on s’y oriente pas; il y a même des trous, déjà.
Il n’est pas de lumière dans cet univers sans fard.
Il n’y a pas de phare et c’est ce qui te manquera. »

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De l’entrée en Octembre!


Ce qui domine, en Octembre, c’est le vent fraîchant!
La lumière perd de sa fluidité; le soleil se condamne
Lentement; l’ombre devient omnivore. Ce qui arrive,
En Octembre, c’est, d’abord, le changement de sort.

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Je m’offre un Temps Parfait!


Je m’offre un Temps de Vent frais et de Seuleté
Je m’offre ce Temps qui pleurait, mal apprivoisé

Le soleil se renaît pour me garder chauffé
Contre lui, rien ne le fait, chapeau obligé

Je m’offre un Temps de Sujet, contre l’adversité
Je m’offre un Temps de navets, en toute Félicité

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Aux petits temps de mon bonheur!


Vous, les petits moments de cœur qui s’enroulaient, en volutes,
Dans le ciel de ma demeure, je vous vois. Comme avant et sans
Ma demande, vous êtes là; et, je vous vois. Vous êtes là et vous
Créez la demande; je veux revivre ça; avec de nouveaux merles,
Et de nouveaux anges, un semblant de légende, peu de cinéma.
Vous, petits temps de mon bonheur, je vois souhaite Libre Joie!

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Les Histoires du Grand Canal!



Le canal est bavard; il raconte des histoires.

Tout au milieu de l’eau, repasse un blanc bateau
Et des rides bénignes frisottent la peau de l’eau.
Dans le courant, le cygne file vers un grand fanal
Qui se mire, immobile, dans un reflet d’opale.

Au dessus de la ville, naît un serpent d’étoiles …

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