
Souvent, mes idées s’embêtent.
Elles sont bien capricieuses.
Elles ont peur qu’on les rejette,
Que je tourne en heures-creuses.
Parfois, mes idées s’entêtent
A se faire caverneuses.
Alors, mes idées s’arrêtent,
Bien avant la trotteuse!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Des corbeaux, sur le soir.
Ils passent au ralenti
Et, de leurs ailes noires,
Ils repeignent la nuit.
T’as peur, quand tu t’égares,
Si tu entends leurs cris!
S’ils sont plutôt bavards,
Ils ne sont pas maudits.
Ce corbeau, en retard,
Voudrait rentrer chez lui!
Bien qu’il ne soit pas tard,
Il se fait du souci.
Il fait tellement noir-sombre
Que l’on n’y voit pas clair.
On n’est pas en surnombre,
Retournons en arrière!
Mais, c’est fou, quelle horreur!
Mais, pourquoi tu l’agresses?
C’est une patate au beurre,
Dégorgeant de promesses.
Tu quittes ton froc, sur un pied.
Déjà, l’horreur te guette!
C’est sûr que tu vas tomber
Et te casser une arête.
On s’emmerde aux enfers,
C’est eux qui ont gagné.
Les humains sont supers,
Plus personne à faire chier!
Cesse donc de pleurer,
On les a retrouvés.
Je crois bien que, ce pied,
C’est celui de Pépé!