Un vagabondier, en hiver!


Quand on va promener,
On peut croiser parfois
Un grand vagabondier,
Sur le chemin des bois.
Bizarrement accoutré,
Il ne craint pas le froid.

Si le vagabondier
Se cale-sèche en hiver,
Il ne va s’édenter
Que le temps nécessaire.
Et il repart rôder,
A la moindre lumière.

Entre deux marmottées,
Il franchit la rivière
Et va user ses pieds,
Sur le chemin de terre.
S’il est dehors l’été,
C’est pareil en hiver.

Hier, je l’ai rencontré,
Il marchait devant moi.
Allumant la gaieté,
A chacun de ses pas!
D’un geste, il m’a salué
Puis a filé tout droit.

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Ode à Tipouic!


Toi, je te connais,
Tel un cadeau reçu.
Vin qui, à jamais,
Restera un bon cru.

Tu es bien de moi,
Mon enfant de demain.
Au fond de ta voix,
Je retrouve mon refrain.

Si j’aime qui tu es,
Tu m’es si peu connu.
Tu grandis, en secret,
Et presque à mon insu.

Tu es bien de toi,
Tout bâti de tes mains.
A ce que je vois,
Tu t’élèves très bien.

Toi, je te connais,
Tel un cadeau reçu.
Je te garde à jamais,
En un cœur éperdu!

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C’est qui?




Tu es passé, discret, derrière moi.
Tu as voilé mes yeux, de tes doigts.
Tu m’as demandé : « C’est qui? ».
Tu avais changé un peu ta voix.
Moi, j’ai répondu : « C’est toi! ».

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Addict!

Toi et tes lorgnettes,
De chaume couvertu.
Ta moue, tes lunettes
M’ont vite convaincu!

Tes deux phares, en plein air,
Enrayonnent d’autant plus
Qu’au jeu de la lumière,
Ils sont vairons et plus!

Leurs regards sincères
M’ont vite corrompu.
Aux doux-beaux yeux de Pierre,
Suis addict convaincu!

En berne et éphémères,
Je les vois d’autant plus
Que dans toute cette affaire,
C’est eux que j’aime le plus!

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