Comment ils ont fait?


Alors, vous voudriez bien savoir?

Eh bien, dans ce monde-là, pour survivre, il faut se cacher de tout et rester dans l’ombre. La lumière est nocive et il ne faut pas qu’on vous voit.

Voilà, vous en savez beaucoup!

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Un accès de Tribalite!


On dit que la Tribalite
Est une maladie maudite
Qui fait trouver des oursins,
Dans une vaine poignée de mains.

Mais, dans sa phase critique,
On dit de la Tribalite
Qu’elle nous rassure, nous implique,
Dans tant de communs licites.

On dit que la Tribalite
Est une boussole à l’invite
Qui s’oriente vers le commun,
Quand on se sent orphelin.

Mais, dans sa phase magique,
C’est une danse, la Tribalite.
Elle montre la voie unique,
Quand presque tout périclite!

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Guérir de l’Individualite?


C’est que l’Individualite
Est une maladie prescrite
Qui nous a, au baratin
Et nous rend tous orphelins.

Ce miroir aux alouettes
Balance dans les oubliettes
Tous les beaux désirs communs,
Ainsi que ceux qui n’ont rien.

C’est que l’Individualite
Est une maladie maudite
Qui exacerbe nos instincts
Et nous gouverne, en sous-main.

On se morfond, on regrette
Tous ces échanges de fête,
Et puis ces main-dans-la-main,
Qui répondent à nos besoins.

On dit que la Tribalite
Soigne l’Individualite.
Revenons à nos instincts
Et laissons libre Demain!

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Adorons le Cristal de Sang!


Alors que je priais l’Espère,
Les deux genoux dans la rivière,
J’ai entendu l’Esprit de Sang
Me dire: Te voilà, mon enfant!

J’ai laissé mes dieux tutélaires
Se lamenter, dans la rivière.
Et j’ai suivi l’Esprit de Sang,
Me laissant porter par le vent.

Et du haut d’une tour austère,
Avec une narine étrangère,
J’ai senti l’odeur du vivant
Que me montrait l’Esprit de Sang.

Tes dieux ne sont que délétères,
Regarde la peur de tes frères.
Que dirais-tu d’être vivant,
D’adorer le Cristal de Sang?

Alors, les pieds nus sur la terre,
Je garde, dans mon nécessaire,
La belle chanson du vivant,
Un collier en larmes de sang.

Depuis, quand je crie à l’Espère,
Les deux genoux dans la rivière,
Je m’adresse à ces dieux-vivants
Qui ont si doux regards d’enfants.

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Chien d’Infidèle!


De l’Infidèle, le chien
Est en dessous du maître,
Puisqu’il en est le chien
Et n’en est pas le maître.

Si l’Infidèle n’est rien
Qu’une bête à soumettre,
Le qualifier de chien
Prépare le coup en traître!

Or, si le chien n’est rien,
On craint beaucoup le maître.
Lui parler en canin,
C’est bien mal le connaître.

On verra si, demain,
Il a du se démettre,
Tombant sous votre main,
Votre main à soumettre.

Il ne veut que son chien,
L’Infidèle, à connaître.
Le chien lui veut du bien
Et le suit comme un prêtre.

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Il sait où il va!



Il est sûr de son instinct
Et son instinct est sûr.
De plus loin qu’il s’en souvient,
C’est la même procédure.

Il aime tout comprendre bien,
Avoir des idées sûres.
Ensuite, il se lâche l’instinct,
Pour ce qu’il configure.

Lui, c’est cerveau et instinct,
L’homme, dans sa nature.
Il n’a pas peur de demain!
Ça, j’en suis vraiment sûr.

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Le Guerrier de Sang!


Nul n’est à l’abri, au monde,
De perdre sa tête.
Le temps de quelques secondes
Et l’affaire est faite.

On perd, sans raison profonde,
Son entendement.
L’histoire de quelques secondes,
Le sang est sanglant.

Si on regarde, une seconde,
Le Guerrier de Sang,
Sa tête est bien de ce monde,
Il défend vraiment!

Méfiez-vous, vous les immondes,
Quand vous tuez les gens.
Le guerrier à la crinière blonde
Vous en fera autant.

L’histoire de quelques secondes,
Je l’ai vu vraiment,
S’en-revenir de la tombe,
Pour tenir son serment.

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Le voyage du lutin!


Il y a des lutins,
Dans le fond de nos bois.
Il se cachent très bien
Et personne ne les voit.

Comment vit un lutin?
En fait, je ne sais pas.
A la croix des chemins,
Il y en a, parfois.

Chaque année, le lutin
Voyage, à petits pas.
L’été est déjà loin,
Le lutin prend la voie.

A la croix des chemins,
Il arrête son pas.
Il attend un copain,
Pour aller tout là-bas.

J’ai trouvé un lutin,
Il était sur ma voie.
A la croix des chemins,
Lui, il m’attendait là.

Oh, je me souviens bien
Du voyage, cette fois.
On était allé loin,
Marchant à petits pas.

Comment est un lutin?
Tu voudrais savoir ça.
Écoute bien, mon gamin,
Il est comme toi et moi.

Il voit un peu plus loin
Et vit, à chaque pas.
Il n’a besoin de rien
Car il a tout déjà!

Comment vit un lutin?
En fait, je ne sais pas.
A la croix des chemins,
Va voir s’il y en a.

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De la culture du Nion!


De la culture du Nion,
Quentin peut vous parler.
C’est un peu comme l’oignon
Ou alors à peu près.

Il y a une condition
Pour bien le faire pousser.
C’est une tradition,
Pas moyen d’y couper.

Il vous est nécessaire,
En rien je n’exagère,
D’être très réfractaire
Aux vérités premières!

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De l’homme de demain!



Il ne mange que jusqu’à plus faim.
Il se venge d’un non de la main.


Quel est cet ange, cet être divin?
C’est notre enfant, notre demain.

Il est étrange à être humain.
On le dérange, sur son chemin.

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