
Las, c’est la mort-obligée,
Rouge et ensanglantée,
D’un être indéterminé.
Destiné, comme toi, à vivre!
To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!
Réagir, ce n’est pas briser le silence!
Réagir, c’est bien obéir aux esclandres.
Réagir, c’est se convertir sans attendre.
Réagir, c’est aussi crier aux cassandres.
Réagir, ce n’est pas agir, ni comprendre.
Réagir, ce n’est pas grandir, ni apprendre.
Réagir, c’est bien faire subir à du tendre.
Réagir, c’est tout condamner à la cendre.
Réagir, c’est un sale loisir à méandres.
Réagir, c’est plutôt vomir le silence!
La vie, c’est un remède à l’ennui. Une invite!
C’est un mélange qui va changer.
Plus de joie, moins de peur.
Moins de joie, plus de peur.
On ne peut rien y posséder.
La vie, elle va te changer la vie. Participe!
C’est un mélange succédané.
Plus d’été, moins d’hiver.
Moins d’été, plus d’hiver.
Et on devra s’y adapter.
Ta vie, elle sera bientôt partie. Anticipe!
Ce n’est pas mon église.
Je ne veux pas entrer
Et, dans la lumière grise,
Faire semblant de prier.
Ce n’est pas mon église.
Je vis sans chasteté
Et sans Terre promise,
En toute dignité.
Ce n’est pas mon église.
J’ai bien envisagé,
Sans une idée précise,
Quelque dieu à aimer.
Ce n’est pas mon église.
Désolé, mes aînés,
Mais votre tour de Pise
Ne peut pas m’enchanter.
Ce n’est pas mon église.
Je ne peux y entrer
Que porté par la brise
Ou en fuyant l’été!
Les enfants qui ont froid!
Et ça vaut pour les chiens,
Les chats, les rats et toi.
Les enfants qui ont froid
Ont des airs orphelins,
Dans leurs yeux qui se noient.
Les enfants qui ont froid
Ne demandent plus rien.
C’est là que ça merdoie.
Les enfants qui ont froid
Vivent dans un quotidien
Que tu n’imagines pas.
Toi, l’enfant qui a froid,
Une goutte de ton chagrin
A rebondi sur moi!