
C’est un sentiment profond
Une griffure avec deux tons
Un peu comme la vague
Se déchire ventre au sable
Un devoir d’abandon
Un plus grand terrain vague
Un accroc véritable
C’est un sentiment profond
Le point d’orgue de l’un des tons

To Pierre-Pierro, Correspondances
Un sourire, un poème!

Je sais pas ce qu’elle fout, la cigogne! C’est pas conventionnel; elle est toujours en retard. Apparemment, elle ferait du low-cost. Les langes des petits anges sont en polychromite; ils pètent à l’élastique et on n’a droit qu’à deux couleurs; en plus, elles font des heures et, du coup, les bébés tombent un peu partout. L’autrefois, il en est tombé un chez nous; il a atterri dans la mare. C’est le premier enfant canard! Il ne sort pas de l’eau. Il flotte sur le dos, les yeux dans les étoiles; ça, c’est plutôt la nuit. Le jour, il flotte aussi. Sa mère et moi, on n’ose pas s’approcher, tellement il est beau; on le regarde flotter. Tirez pas les oiseaux!

C’est un oiseau qui gère ma vie;
Parfois, un poisson aussi.
Le dimanche, je leur jette du pain.
Aujourd’hui, j’ai pas d’appétit
Et, parfois, même je m’oublie.
Cette chance, je vois un écureuil.
J’ai ma famille qui vient lundi;
Ma dent me fait plus souci.
En revanche, je ne dors que d’un œil.
C’est un oiseau qui gère ma vie
Et, parfois, le ciel est gris.
Par prudence, je m’ai gardé du vin.

Le ciel est gris et pleuté.
Le vent est un peu glacé
Et la brume racle les prés.
Le chemin est tout mouillé.
Le ciel est gris et bleuté.
Le vent s’est un peu calmé,
La brume veut se retirer.
Le chemin s’est essoré.
Mets tes habits à sécher,
Le vent va s’en occuper.
La brume ressort de ton thé,
Le chemin s’est arrêté.