Avant les temps d’avant!


Sa si courte mémoire
Vaut un entendement
Son idée de sa poire
Il s’en bat le clinquant

Et ses frêles nageoires
Sillonnent le sable blanc
Et le vent de l’espoir
Est en détournement

Il avait le pouvoir
De syncoper le temps
Il avait une histoire
Avant les temps d’avant

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L’orage éclate sur le clocher!


Les portes s’écartent du vent
L’orage éclate sur le clocher
Le vent délivre des papillons
Les papillons tourbillonnent
Puis, ils montent au plafond
Ils étaient tous très mouillés
Ils ont brillé très longtemps
J’étais là, assis, dans l’église

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C’est une allumette!



C’est une allumette
Un vent de sourire
Juste une allumette
J’ai mastiqué pire

Rien qu’une allumette
Et rien d’un martyre
C’est une chose concrète
Avant le délire

Juste un air de fête
Et de souvenirs
Rien qu’une allumette
Et ça peut servir

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Dans ton regard, le soleil s’ancrera!


Tu as ton travail et tu as, aussi, ton auto.
Tu as 21 ans, ton appart et te sens libre.
Tu te noierais, dans le rire de ta copine.

Tu te maries dans 3 ans et à ta surprise.
Le premier et 2 ans après, la deuxième.
Tu leur trouveras un chien, de l’espace!

Ils te rendront heureux et plus stable;
Ils feront vieillir tes cheveux, ton âge.
Dedans ton regard, le soleil s’ancrera.

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Je vais m’assoir devant!


Vient le vent qui s’accroche au portail;
Je vais m’assoir devant.
Vient le temps et toutes ses funérailles;
Je vais m’assoir devant.
Vient le chant de cet épouvantail;
Je vais m’assoir devant.
Le printemps est le temps des semailles;
Je vais m’assoir devant.
Et l’Autan vient secouer les clochailles;
Je vais m’assoir devant.

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De mes dieux tutélaires!


Je me souviens, j’étais dans un moment sombre.
La pluie picotait la terre.
L’éclair revenait, toutes les quinze secondes,
Pour me donner la lumière.
Le tonnerre redondant rebattait les ondes;
J’aimais sa musique sévère.

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Le jour de la Sainte Extase!


Today, c’est le jour de la Sainte Extase, si, si.
Une lumière qui m’invite traverse ma fenêtre.
Une mouche s’est levée à l’aurore pour vaquer.
Je suis dans mon linceul; tout ce qui est à naître
Vient pour me convoquer; je n’ai plus qu’à dire oui.

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Le trou de Vide!


Il était là, debout devant un trou de Vide. Il s’est accroupi pour en palper la surface; le Vide avait l’air bien. Apparemment rassuré, il a sauté; le Vide l’a laissé passer. Il est ressorti plus loin; c’était un autre quelqu’un.

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L’orée des bois, le matin!


Un brouillard humide lèche le front des arbres
La brume étend ses doigts et tente de s’insinuer
De petits nuages laineux courent la lande
Le berger qui les mène est un vent prudent

Quelques rais de lumière dans les cheveux des arbres
Les feuilles mortes craquent et la fougère crisselle
Le geai a déjà crié; une tiédeur profonde
Et un parfum d’années emplissent les bois

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