Longues pattes réactives à la forme d’un pinceau, Elle bouffe tout ce qui vive à la lumière de l’eau. Toute son aile est olive et du blanc au cerveau. Selon les perspectives, c’est le roi des oiseaux.
C’est si tant qu’elle est vive qu’on sait pas son plumeau. Sinon, tu la vois pas; elle se cache comme un rat, Et puis son trémolo, il est pas vraiment beau.
La Truccule pédoncule; alors son col est beau. Le grand cygne recule et va pleurer sous l’eau. Elle danse, Truccule, tout en peignant les eaux Et colle la libellule à la gauche du tableau.
C’est dans un ballet-bulles qu’elle fait en tapant l’eau Que la grande Truccule finit son numéro. Sinon, tu la vois pas; elle se cache comme un rat.
L’eau calme frissonnait, sous le vent dentelé. Le vent se courrouçait et bagarrait les branches. Une ombre longue et maigre étendait ses filets. On était en octembre; on était un dimanche.
Tu vois le beau du temps dans l’oiseau qui revienne Et le vibrant printemps dans le chant qui s’égraine. Tu vois le calice blanc et l’époque lointaine Où il était courant d’attraper des sirènes.
Le beau n’est pas durant, tant se vide la semaine Et il paraît qu’avant les étables étaient pleines. Le beau, il est instant. En toi, le capitaine! Le beau, ça fait longtemps qu’il te parfume l’haleine.
Tu vois le beau du temps dans le vent qui entraîne Et il paraît qu’avant un orage se déchaîne. Tu vois le beau des gens et tu connais la peine. Où est passé le sens de ces mots qui conviennent?