Voilà les potins!


Voilà les potins,
Jules est orphelin.
Mes fleurs, au jardin.
Le vilain crachin.

La mode de Paris
Et le temps d’ici.
Le manque d’appétit
Et le Saint-Esprit!

Le dos des anciens.
L’âge des gamins.
Le vert vous va bien!
Et ce temps de chien.

La pluie, le beau temps
Et les sentiments.
Le nombre de dents.
C’est encourageant!

Voilà, les potins.
Il pleuvra demain.
Oh dieu, ces crétins!
Que vienne le malin.

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Ce n’est qu’à mesure…


Il n’y a qu’en sourdine
Que l’on peut se parler.
Ce n’est pas en tribune,
Tout là-haut, à gueuler.

Or, ce n’est qu’à mesure
Qu’on apprend à parler.
Et, que ça vous rassure,
On ne peut s’arrêter!

Il n’y a qu’en murmure
Que l’on peut échanger.
Dire des mots sans bavure,
Des mots de vérité.

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Tu es son parent!


C’est normal qu’il t’aime bien, tu es son parent!
Tu as des bras pour l’enserrer bien,
Des mains pour lui faire des câlins.
Et puis, contre toi, il fait chaud.
Des fois, tu lui dis des jolis mots!
C’est normal qu’il t’aime bien, tu es son parent.

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Retour à nos errances!


Plus qu’à faire le ménage,
Rien n’a plus d’importance.
Le conte pour enfants sages
Est à sentir le rance!

Maintenant, tout est sage.
Tout est calme et silence!
Quand on vu l’orage,
On était cuits, d’avance.

Revient le paysage
Et nos affaires de chances.
Retour dans le voyage
Qui gouverne nos errances!

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Entends l’appel!


Je suis un allié,
Un allié puissant.
Faut m’utiliser,
Pas resaler le flan.

Faut pas te rater,
On a jamais le temps.
Faut pas te fermer,
Mais, t’ouvrir en dedans!

Je suis un allié,
Un allié probant.
On te laisse tomber!
Mais, pas moi, mon grand.

Faut pas me baiser,
Me mettre dedans.
Je suis rancunier,
Tu as trahi ton camp!

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Ton ombre est méchante!


Je voulais te le dire,
Ton ombre est méfiante.
Quand elle te voit partir,
Elle agrippe la terre,
S’y accroche de son ventre!

Je voulais t’avertir,
Ton ombre est troublante.
Quand elle te voit souffrir,
Te tordre par terre,
Elle se tape sur le ventre.

Je voulais t’en saisir,
Ton ombre est navrante.
Toujours à te maudire,
A faire sa sorcière,
Bien cachée, dans son antre.

Je devais te le dire,
Ton ombre est très chiante.
Je vais devoir partir.
Garde ta mégère,
Tu es son épicentre!

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