Les bienfaits du pardon!


S’il est vrai que l’outrage
Est connu, à la ronde,
On ne voit pas d’ombrage,
Quand tu rejoins le monde.

Leçon que l’on partage,
Contre triste oraison,
Qui construit et soulage,
D’une étrange façon.

On en a perdu un
Et un autre revient.
Je crois que c’est Caïn,
Qui a repris du chien!

S’il est vraiment dommage
De nous entre-blesser,
Faisons un héritage
De toujours nous aimer!

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A la vitesse de tes pieds!


Si tu essaies d’avancer,
Plus vite que le temps,
Toutes les calamités
Te prendront au tournant.

A la vitesse de tes pieds,
Tu vas, assurément,
Sur un chemin tracé
Pour toi, il y a longtemps.

Et comme tu es arrivé,
Ici et maintenant,
Tu vas pouvoir te poser
Et entamer ton chant!

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La question est dans la réponse!

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

Importante, une décision n’est qu’une décision.
On en a pris, on en reprendra. Ce n’est pas la vie.

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

Dés qu’il est, le présent se transforme en passé.
Aussitôt ton choix fait, ton présent a été changé.

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

Écoute bien tes pas et veille à toujours avancer.
Sinon ta vie s’arrêtera, te laissant dans le fossé.

C’était la vie, c’était ma vie et c’était comme ça!

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Qui dit mieux?


Ce siège en bois,
Pour mille écus,
Il est à toi.
Je n’en veux plus.
Il vient du roi,
Du roi poilu
Qui, avant moi,
Y mit son cul.

Cette bouteille
De vin-pas-bon
Est aussi vieille
Que la maison.
Cire d’abeille,
Emblême-mouton,
Y a qu’en sommeil
Qu’elle vaut des ronds.

Cette godiche
Lave des culs,
Des culs de riches,
De parvenus.
Cette godiche,
A qui veux-tu,
M’a rendu riche
Et bien ventru.

Cette guibolle
Bien conservée,
Des années-folles
Ou à-peu-près,
Dans le formol,
Va mariner.
L’enchère s’envole,
Comme une fusée!

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La mort de l’Autan!


Cela fait beau temps
Que le vent d’autan
N’honore plus les champs
Et ne peigne plus l’herbe.

Dans les temps d’antan,
Se cogner au vent
T’usait le devant,
Sans trop défroisser l’herbe.

Et le vent d’autan
Se fait astringent.
Il râpe les champs
Et rend les mots acerbes.

Dés l’aube des temps,
C’est écrit vraiment,
La mort de l’autan
Fut racontée à l’herbe!

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Le chant des Lendemains!



N’en déplaise aux devins,
Les temps se précipitent.
Aujourd’hui, c’est demain,
Car demain se meut vite.

Il me faudrait du vin,
Cela à dose critique,
Pour que les lendemains
M’épargnent la panique.

Il me serait ravin
Que les gens s’en-méritent
De sourire à chacun
Et que chacun profite!

Il me serait divin,
Si, pour tous bénéfique,
Que le chant de demain
Devienne un peu magique.

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