« Y a que les cons qui ne changent pas d’avis. C’est bien pratique car, comme ça, on les reconnaît. C’est pas comme ces cons qui changent d’avis tout le temps! »
Ces mots dont on crève!
Sous le regard des étoiles!

Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, au delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se lasse.
Il ne vient plus rien des étoiles!
Il est assis. De sa terrasse,
Là-haut, il regarde les étoiles.
Et son télescope l’embarrasse,
Il ne comprend rien aux étoiles.
Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, par delà des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps s’efface.
Seule, la nuit se voile et dévoile.
Il est assis et le temps passe,
Il ne viendra rien des étoiles!
Il lorgne le bas de la terrasse,
S’en va, délaissant les étoiles.
Il est assis, sur sa terrasse,
Là-haut, tout au fond des étoiles.
Là-haut, la nuit, le temps se glace.
Alors, il regarde notre étoile!
Les histoires pour émouvoir!

Les histoires pour émouvoir,
Je sais pas les transmuter.
En grattant dans mes tiroirs,
Je vais, peut-être, en trouver.
Tiens, j’ai écrit ça, ce soir,
Si tu veux la raconter.
C’est dans un autre crachoir
Que j’aime à la voir chanter!
Et notre histoire de ce soir
Va déjà nous envoûter.
Si elle va loin, dans le noir,
Qu’elle allume votre gaîté!
Les histoires pour émouvoir,
C’est bien, déjà, échanger.
Et, à plusieurs, c’est notoire,
Elles se sont améliorées.
Les histoires de désespoir,
C’est pour un public privé
Que je trahis, sans mémoire,
Car j’aime bien tout mélanger!
J’aime assembler, dans le noir,
La souffrance et la beauté.
J’aime le baiser du soir,
Le goût des larmes salées.
On vous a donné, ce soir,
Le meilleur que l’on avait.
J’aime ce moment bizarre,
Où on croit qu’on se connaît!
Y a gourance!
Il n’y a qu’une seule voie!
A la va comme j’te pousse!

C’est comme cet orphelin,
Dedans la maison d’un riche,
Élevé avec du grain,
A la salade de pois chiches.
Ou encore ce turlupin
Qui danse comme une godiche
Et qui regarde dans les coins,
Quand il reçoit son bakchich.
Pourquoi pas ce philistin
Qui va quérir les auspices
Et qui ne doute de rien?
Pour lui, douter est un vice!
Combien de contemporains
Se font aveugles aux supplices?
Ils font pousser des gamins,
Sans terreau fertile et riche!