Comme ils s’appellent moi
Et, moi, je voudrais toi,
L’amour est mal barré.
Avec eux, on a froid.
Il faut couper du bois,
Se mettre à travailler.
Ils ont un héritage.
Ils sont nés sans partage
Et comptent le rester.
La jeune fille en cage,
Qui compte les nuages,
S’appelle fiancée!
Mais à toucher du bois,
A trente-six fois par mois,
On est sous-évolué.
Alors, par-devers soi,
On les plaint, à mi-voix,
Avant de s’en aller.
Mais s’il fait le ménage
Et s’il veut le partage
Des difficiles années?
Peut-être qu’à l’usage,
Tu te rendras hommage
D’avoir voulu rester.
Moi, je m’appelle moi.
Toi, tu t’appelles moi.
C’est une riche idée.
Toi, tu veux, comme moi
Et comme les autres moi,
Être plus respectée!