Comme ils s’appellent moi!


Comme ils s’appellent moi
Et, moi, je voudrais toi,
L’amour est mal barré.
Avec eux, on a froid.
Il faut couper du bois,
Se mettre à travailler.

Ils ont un héritage.
Ils sont nés sans partage
Et comptent le rester.
La jeune fille en cage,
Qui compte les nuages,
S’appelle fiancée!

Mais à toucher du bois,
A trente-six fois par mois,
On est sous-évolué.
Alors, par-devers soi,
On les plaint, à mi-voix,
Avant de s’en aller.

Mais s’il fait le ménage
Et s’il veut le partage
Des difficiles années?
Peut-être qu’à l’usage,
Tu te rendras hommage
D’avoir voulu rester.

Moi, je m’appelle moi.
Toi, tu t’appelles moi.
C’est une riche idée.
Toi, tu veux, comme moi
Et comme les autres moi,
Être plus respectée!

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Alors, c’est mouif ou c’est bof?

— Tiens, je t’ai pris ça.
Je sais que tu aimes bien.
Mouif! Euh, merci.
— Ça veut dire quoi ça, mouif?
Ça veut dire ouaif.
— Et c’est quoi ça, ouaif?
Ouaif, ça veut dire bof
Et bof, ça veut dire non.
J’ai aimé, fut un temps.
Les goûts changent,
Tu devrais te renseigner.

— Bon, alors, c’est oui ou c’est bof?
— Eh bien, c’est plutôt bof,
Mais merci, quand même!

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A se chercher fortune!



A se chercher fortune,
Dans tout ce qui recèle,
On se construit des dunes,
On vit dans des poubelles.

La rivière devient brune,
La voilà qui ruisselle.
Adieu pépites et tunes,
On se palpe l’escarcelle!

Tiens, il pleut sur la dune.
Et les gouttes sont belles.
Perles, en larmes de lune!
Notre expert est formel.

Allons chercher fortune,
Tout là-haut, dans le ciel.
Par ces larmes de lune,
Que l’enfer se réveille!

Mais, c’est foutu! La lune
Ferme pour varicelle.
On a pollué la lune
Et le monde chancelle!

A se chercher fortune,
Dans tout ce qui recèle,
On a soif sur la dune
Et faim dans les poubelles.

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Sans divagues!


Une rivière qui glisse, un aval.
Un petit condensé de vagues.
Tout est fluide. Au loin, un fanal!
Mon esprit se tait, sans divagues.

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Le chat et le pigeon, fable!


Un modeste pigeon,
Posé sur sa branbranche,
Surveillait un chaton
Qui lui voulait nuisance.

Or, déjà, le chaton
Monte vite aux branbranches,
Bien trop près du cocon
Qui n’a aucune défense.

Un si gentil chaton
Devient une nuisance.
Car, vivant, le pigeon
Lui est comme une offense.

Déplacer la maison
Devient une évidence,
Car le petit chaton
Va gagner en puissance!

Un modeste pigeon,
Posé sur sa branbranche,
Surveillait un chaton,
Pas sorti de l’enfance.

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Des choses inutiles!


Les choses inutiles
Sont des choses qui s’effacent.
Il est parfois utile
De les remettre à leur place.

Les choses inutiles
Ont envahi la place.
Et plus rien n’est facile
Car tout devient dégueulasse!

Range les choses inutiles,
Déjà un peu de place!
Jette-les, c’est facile:
Tu peux vivre dans l’espace.

Les choses inutiles
Sont rangées, à leur place,
Près des propos faciles
Et des pensées dégueulasses.

Dés lors, il est facile
De reprendre la place,
De vivre une vie utile
Et qui, jamais, ne nous lasse!

Les choses inutiles
Sont des choses qui s’effacent.
Il est parfois utile
De les remettre à leur place.

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Truth is health!


Sache que le Parler-Vrai
N’est pas à sens unique.
Si on te le donnait?
Vite, tu le pratiques.

Si on te parle vrai,
Toi, tu tais ta réplique.
Et puis tu parles vrai,
Ignorant la critique.

Avec le Parler-Vrai,
Très vite, on communique.
Pour toujours, désormais!
C’est un outil unique.

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Je ne suis plus sûr de rien!


Peu sûr de ce à quoi je crois, je ne me fie plus à ce que je sais.
Ce que je sais n’est pas droit, alors la vérité ne me rate jamais.
Je crois que je pense sur du faux, au lieu de penser sur du vrai.

Peu de choses auxquelles je crois, il n’y a plus rien que je sais.
Et, comme je sais que je ne sais pas, je peux enfin parler vrai!
Je me sens un peu à l’étroit dans cet océan de vrai, désormais.

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