Est-ce qu’il y a un après?
Je te dirais: Peut-Être.
Toujours on se connaît,
On peut enfin renaître!
La geste de Mordedans!
Le monde était plat et terne!

J’étais assis à une terrasse. Le monde était plat et terne. Le vieux à la table de droite a posé son livre et puis ses lunettes sur son livre. Il a récité le poème vers le ciel, pour le faire sonner. Je lui ai demandé c’est qui; il m’a dit le nom et le livre; on s’est pas plus parlé. Le monde était toujours plat et terne, mais aussi rempli de plein.
Comment sauver mon Dimanche?

Comment sauver mon Dimanche? Je décide de me faire détester. L’enfant passe, courant après un papillon. Je lui balance un verre d’eau. Il repasse, en maillot. Le revoilà avec un seau! Je lui dis non et je prends le seau. Mais, je lui montre le tuyau! J’ai le seau; je suis armé; les autres, non. Je suis rassuré pour Mon Dimanche.
Comme son oiseau!
C’est quoi que je disais?
Ne viens pas la contraindre!

Laisse-la respirer, cette relation;
Ne viens pas la contraindre.
Laisse-la évoluer, telle un doux son,
Sans chercher à la scindre.
Laisse-la exister, sans une raison;
En parler, c’est la moindre.
Laisse-la dériver, telle une chanson
Et ne va pas la plaindre.
Laisse-la s’envoler, sans unisson;
Ne viens pas la contraindre!