A rejeter le Néandertal,
Il crée une ère nouvelle et fatale.
A oublier qu’il était poilu,
Il se la met, lui-même, dans le cul!
L’homme tue l’homme. L’homme tuera l’Homme. Se tuer entre hommes, ça s’appelle s’entre-tuer!
Un sourire, un poème!
La neige est tombée, cette nuit. La neige est tombée pour la première fois, aujourd’hui!
Loin, le soleil jaune et vert. Déjà passé l’automne, squelettique cimetière. L’hiver est annoncé!
Dans le noir, les lampadaires déversent leurs flots cotonneux. Arrosoirs lumineux, dans un soir laiteux! L’ouate de flocons frais a pour premier effet, de me boucher les oreilles aux bruits suspects.
Sur cette page vierge, mes pas crissent comme la plume d’un stylo qui dérape. A écrire des secrets qui, demain, au soleil, passeront à la trappe!
Linceul pour le bruit, lumière pour la nuit. Rêve qui s’expose, métamorphose!
A regarder, par la fenêtre, la neige tomber, on peut tout imaginer. Dés que l’on lance la trace, on se retrouve étonné! Le trac de la page blanche nous revient. Sais-je encore vivre là? Est-ce que rien n’a changé? !
La première neige est attendue, couverture pour l’hiver. C’est le manteau blanc de la terre!
Des coachs de-ci, des coachs de-ça vous diront que vous êtes le capitaine de votre vie.
Bâbord, tribord?
C’est compliqué.
En avant, en arrière?
Faudrait se décider.
Surplace , en retrait?
Toujours hésiter!
On est bien capitaine, avec ses couleurs et sa bannière. Ce n’est pas le ressac qui nous a porté ici. On est capitaine de la façon dont on réagit!
Capitaine de mes deux, faux aventurier! Tu te mets le compas dans l’oeil, dés que tu dois décider. Juste à côté de de la paille qui y est enfoncée!
Suis le vent, capitaine! Tu n’as plus de gouvernail? Alors, tu es arrivé!
Quand on discute en assemblée,
J’entends d’abord un brouhaha de voix invectives, de voix incisives. Puis le cadre se pose, plus ou moins handicapé.
Certains semblent accéder au plein de leurs pensées. D’autres, visiblement, veulent passer à côté. Il y en a qui préfèrent passer dans les coins, ne rien envisager. Alors, ils se mettent à parler!
Ceux, qui ont quelque chose à dire, se taisent, concentrés. Attendant qu’on les laisse parler. Ce qu’ils feront, s’ils pensent être écoutés! Certains semblent perdre pied. D’autres se révèlent bien disposés.
Nul n’est détendu encore. L’affaire n’est pas réglée!
Quand l’oiseau vole là-haut,
Son ombre plane sur le champ.
Quand le chat trotte, patte à patte,
Son ombre avance prudemment.
Pourquoi, moi, quand je marche calmement,
Mon ombre fait n’importe quoi?
Bulles de cerveau,
Les bulles-grelots!
Bulles qui en sortent,
Bulles lettres-mortes,
Bulles empoisonnées.
Bulles pour se l’aérer,
Bulles pour voyager,
Bulles pour respirer!
Quelque chose de léger,
Champagne, à votre santé!
Le Silence est l’opposé du Bruit.
Le Bruit est l’ennemi du Silence!
On a besoin de rien,
Quand on est rien.
On a besoin de tout,
Quand on a tout.
On a besoin de tout,
Quand on est mou!
Le Bruit nous met en transes.
Le Silence nous rafraîchit.
Le Bruit favorise nos dépenses.
Le Silence radiant nous rajeunit!
Le Bruit nous enferme dans le Silence.
Le Silence nous sort du Bruit!