Pour ne pas se faire huer!

Ne disons pas Pa.., disons plutôt A..!

Si tu attaques,
Sans être cité.
Si tu attaques,
Te sentant visé.
Pis que foutraque,
Tu montres l’excès.

Alestine,
On te lamine.

Alestinien,
Traité comme un chien
Alestinais,
Méchant contrefait.

Alestinois,
Armée contre toi.
Alestinain,
Lui aussi humain!

Alestine,
On t’assassine!

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Déluge!

A perte de jours,
Il pleuvâte ainsi.

La terre à une tour,
Ressemblâte aussi.

De l’eau tout autour,
Aplâte, cette fois-ci!

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Bientôt parents!

Bientôt parents, ils vont consulter La Bonne Aventure. Boule de cristal et cartes divinatoires, pas de maréchaussée!

Les cartes ne se trompent jamais!

Il y a des cartes qui ne servent à rien : « l’âne mange son foin. »
Des cartes à éviter : « Etranglé par son nombril, mort-né. »
Des cartes dorées : « Tout sourit à qui est bien né. »
Des cartes à la noix : « Avance d’un pas, recule de trois. »
Des cartes à posséder : « Parents jardiniers »

L’atout assassin : « La mort vient te chercher avant la fin! »

Monsieur Noir et madame Blanche vont avoir un enfant. Comment sera-t-il? Les cartes tirées vaudront baptême!

Ne consultez pas La Bonne Aventure. Interrogez Le Bon Sens.
Il vous dit que, par nature, si vous êtes noir, si vous êtes blanche, votre enfant sera marron. C’est un mieux. C’est une chance!
Pourquoi vouloir reconnaître son enfant par avance? Dés que son coeur bat, il ne vous appartient pas.
Il est à lui-même et à tous! De par cela, enfant-roi!

Interrogez Le Bon Sens. Il vous dit que, si vous êtes noir, si vous êtes blanche, votre enfant ne sera pas gris. La nature refuse logique et évidence. Elle préfère la vie!

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Un trop plein d’amour!

Il y a trop d’amour
Dans mes côtelettes.
J’ai les bronches qui aspirent.

Il y a trop d’amour
Dans mes mirettes.
J’ai les yeux qui chavirent.

Il y a trop d’amour
Dans mes pincettes.
J’ai les mains qui désirent.

Il y a trop d’amour
Dans ma luette.
J’ai la voix qui soupire.

I y a trop d’amour
Dans mes pommettes.
J’ai au visage un sourire!

Il y a trop d’amour
Dans mes chaussettes.
J’ai les pieds qui transpirent!

Il y a trop d’amour
Dans ma tête.
J’ai mon coeur qui respire!

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La Nature ou la Vie?

La Vie enfante la vie. La vie est l’horizon. Elle aspire à la paix éternelle. Court après l’harmonie. C’est une déesse pour cela!

La Nature a d’autres soucis. La Nature est bon apôtre. Toujours fructueuse et agitée! Elle est guerre incessante, toujours en mode survie. Tous les moyens sont bons. Une vie vaut l’autre, ce qu’elle a appris de la Vie. La Nature veut multiplicité. Que survive chaque espèce! A y veiller, elle s’est condamnée.

Ego distrophié et misère infamante que l’idée d’en juger. A vouloir être un dieu parmi les êtres, titan aux enfers condamné, on va vite ressembler!
Etre part ou partie de cette belle affaire, on devrait être honoré. L’équilibre est toujours précaire. On ne peut l’ignorer!

La Vie est genèse. La Nature est loi. C’est laquelle qui enfante? C’est laquelle qui régente?
La Vie est la Nature et la Nature, la Vie. C’est plus simple à comprendre, énoncé ainsi. Et c’est comme ça que ça se passe. Enfin, du moins ici! A vouloir les dissocier, on s’égare, garanti!

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Innocent ou coupable?

Il n’agresse pas, l’innocent.
Tout juste il se défend.
Il saigne bien, l’innocent.
Bien mieux qu’un coupable!

Il sue la peur, l’innocent,
Quand il voit couler son sang.
On le laisse seul, l’innocent.
On réconforte le coupable!

Il est intraitable, le coupable.
Bêtement méchant, passable.
Il n’arrête pas, le coupable.
Addict aux cris de l’innocent!

Qui a tort, qui a raison?
Là n’est pas la question.
Coule le sang, à foison.
Est un vent d’oraisons.

A sonné l’heure de la moisson!

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Re-Contine!

C’est 1 bateau
Qui va sur l’eau.
2 capitaines,
Y a un problème!

Les 3 matelots
Ont pris leur seau,
Ecopent l’eau
Qu’il y a en trop!

4 poissons sont préparés
Par le matelot-cuisinier.
Ils seront 5 à les manger.
Deux capitaines,
Y a un problème!

C’est 6 étoiles
Qu’on voit briller.
7 dauphins
Prennent leur bain,
Partent en plongée
Pour une année!

8 hameçons
Sont préparés,
Pour attraper
9 sirènes
Qui se promènent!

Bon, bin, fin!

Si tu me dis:
« Tu sais pas compter jusqu’à 10? »
Le bateau, je le fais couler.
Et pour être sûr d’y arriver,
Je fais 11 trous dans les seaux à écoper.
Peut-être même 12!

C’est un bateau
Qui va sur l’eau.
Deux capitaines,
Y a un problème!

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Contine!

« Rainette, rainette! »
Dit la grenouille quand elle s’embête.

« Méfiance, méfiance! »
Dit la souris avec prudence.

« Sornettes, sornettes! »
Dit le serpent à clochette.

« Silence, silence! »
Dit le héron qui s’en balance.

« T’es chouette, t’es chouette! »
Dit le hibou au gros bec.

« Au lit, au lit! »
Dit l’enfant qui s’assoupit.

« J’ai pas dit ça, j’ai pas dit ça! »
Dit le petit gaillard devant moi.

« Tant pis, tant pis! »
C’est l’heure d’aller au lit!

Je suis venu te dire: « Bonne nuit! »

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Seul dehors!

L’ermite,
Le froid des pierres en guise de sommeil. Trois châtaignes et un bol de lait lui font la semaine!

Le vagabond,
Il rôde à la lune. Quand tout est sombre et noir. Quand l’ombre fait de tout bruit une image diaposite!

Le druide,
Avec pour seuls bavards, le ruisseau et l’oiseau. Et puis le vent du soir!
Disponible, tête vide. L’ouïe et la vue donnent à tout un sens.

La paix dans le regard!

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Le chien aboie, la caravane trépasse!

Je suis ce chien de malheur,
Voyant passer la douleur,
D’homme enchaîné, fers aux pieds!

Je suis ce chien de malheur.
Je suis ce chien qui a peur
De bientôt lui ressembler!

Je suis ce chien qui se terre.
Je suis ce chien qui espère
D’être, entre tous, épargné!

Je suis ce chien en erreur.
Je suis ce chien qui se leurre;
On ne vit pas sans les autres!
Loi naturelle, mais bien notre?

Le chien ne veut plus se taire,
Quand on s’en prend à ses frères.
Le chien, malgré le danger,
Veut en homme se transformer!

A regarder passer l’heure,
Augmente la taille du collier.
Avec ses frères et ses soeurs,
Il entend bien résister!

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