Il était une fois…

Le décor: une clairière tout au fond des bois, en des temps imaginaires.

Trois personnages: Chapeau-Laideron, Rocon des bois et le lutin Morte-couille.
Trois artefacts: un fût d’angeline fraîche, une carte des lieux et une bourse bien garnie.

Chapeau-Laideron a la carte, Rocon a les sous et le lutin l’angeline.

Chapeau-Laideron a grandi. Délaissant la grand-mère, elle court après le loup, espérant lui plaire.
Rocon des bois, héros aux temps héroïques, n’est plus maintenant qu’un Rocon alcoolique.
Morte-Couille, lutin donc petit, a du mal à s’orienter. Il cherche un raccourci qu’il ne trouvera jamais.

Chapeau-Laideron veut les sous pour mieux se fagoter. Rocon des bois veut à boire; c’est pas compliqué. Morte-couille veut rentrer chez lui ou ailleurs; on ne le sait.

Il leur faut bien trois plombes pour échanger. Ils sont mous; ça me gave.

Rocon des bois boit et est bientôt bourré. Il fait du gringue à la gueuse qui commence à s’enfiévrer. Le nain de poche lit la carte mais ne peut pas la replier. Elle est plus grande que lui; il devra la laisser.

Ils sont nuls, nuls nuls! Je préfère arrêter. On ne peut pas faire une histoire avec des brêles pareilles. Je les laisse au fond des bois. J’espère que personne ne les trouvera!

Facebooktwitter

En vacances à Ganavay!


Je descends à la plage,
Quand le temps le permet.
De temps en temps, je nage,
Sans jamais m’attarder.

Quand descend la marée,
Je me rends à la plage.
Là, je viens regarder
Ces mini-aquariums
Que la mer a laissé.

Quand descend la marée,
Je me rends à la plage.
Là, je vois évoluer
Des êtres-minimum,
En un temps arrêté.

Crabes sous coquillages,
Crevettes et anémones,
Un poisson pris en cage.
La mer prend; la mer donne.

C’est dans ces flaques sages
Que je viens regarder.
Là, je les vois qui nagent,
Sans être bousculés.

Je m’en vais à la plage,
Quand descend la marée…

Facebooktwitter

Quand on voit!

Honte à celui qui, quand il voit, fait comme s’il ne voyait pas.
Honneur à celui qui ne peut pas ne pas voir!

Facebooktwitter

Un sale con!

Cet homme, quand il s’amène
Sort comme d’une chambre forte.
A cultiver la haine,
Il la trouve à sa porte.

Critique avec les autres,
Pas tendre avec les siens,
Handicapé des autres,
Il mourra comme un chien.

Ses « T’es comme tous ces cons »
Ses « T’es un bon à rien »
Qu’il te dit à foison
Resteront dans ses mains!

Il porte tout son fiel
Dans le creux de ses mains.
Il pense aller au ciel,
Mais ce n’est pas certain.

Il a peur qu’à la porte,
On regarde ses mains.
Mais il pense faire en sorte
Qu’on n’y comprenne rien.

Même le chien des enfers
T’entendant aboyer
Partira vite sur terre,
Préférant t’éviter.

Ton fiel sur tes doigts
Est une sombre affaire.
Tu connaitras l’effroi.
Bientôt seul en enfer.

Facebooktwitter

Ok, le côté AS!

Celle qui en a trop vu!

Une AS qui a de la bouteille et encore ses dents, moi ça m’intéresse.

Quand j’ai cherché de l’aide pour quelqu’un d’autre, les AS m’ont toujours aidé. Comme elles pouvaient, jusqu’à venir aider à titre privé. C’est arrivé.

Les Psys aussi. Et si je rajoute les infirmières, il y a tout un monde là, que moi, je révère.

Ils sont vraiment utiles, ces professionnels!

Remerciements!

Facebooktwitter