Un sourire, un poème!
Je me suis rétréci à la taille d’une chaussette,
Car je n’ai plus envie de courir la planète.
Ma chaussette est ici; alors, aussi ma tête.
J’y ai un peu d’amis et la place est honnête.
Mon coeur s’est adouci et je garde ma tête.
Je me suis rétréci à la taille d’une chaussette.
Mamadou, le vendeur à la sauvette et wanted.
Des grosses lunettes, des yeux doux d’ami doux.
Et ton sourire de rime. Tes tempes se sont grisées.
Les cafés sont pour moi. Vous en rajouterez un; c’est pour lui, demain.
Je ne m’amadoue plus, je crie pour Mamadou, car Mamadou s’est tu.
L’Enfant-Môme est roi, seigneur et loi. Le Sacré vit en lui,
Dans la Conscience qui se renouvelle et la Main qui sourit.
L’amour en apnée
Est comme l’amour aveugle,
Mais sans rien se tromper.
J’ai fait pour toi un gâteau à la pomme d’amour, à la croûte ondulée;
Celui qui donne l’eau, de toujours pour toujours, de tout le partager!
L’écoute, c’est le premier truc qui disparaît, en la demeure, quand commence la dérive. L’écoute, c’est la première chose qui meurt.
Elle vient, la Guérivive,
Quand il coule de l’eau.
Elle tourne en récidive,
Dans le lent d’un tempo.
Encore la Guérivive,
Dans les joues d’un cerceau,
Repeint en vert-olive,
Quand le soleil est beau.
Toujours la Guérivive,
Quand on n’a pas les mots,
Que le temps nous gencive;
Qu’on adore le tableau!
« Normalement, tout devrait bien se passer pour toi. »
Si c’est pas des mots provisoires, ça!
C’est comme une âme suspecte, capable de revenir dans son être et vers son égo! Apparemment, elle n’a pas d’âge.
Un pas-à-pas feutré,
Il est là, dans les bois;
On l’entend respirer.
Il y a un loup, déjà,
Car le loup de ces bois,
Il a les yeux bleutés.
A pas-à-pas comptés,
Il s’approche de moi,
Pour mieux me regarder.
On était dans les bois,
Il était une fois;
Moi aussi, j’ai crié!
Et le grand loup des bois,
Plutôt que manger moi,
S’est mis à ricaner.
Moi aussi, je te vois
Que pour la première fois
Et je suis fasciné.
On était dans les bois,
Je me souviens de ça.
Les bois sont enchantés!