
Je t’ai fait des reuchnettes, avec de la fouzêne et la sauce à la bière.
Et aussi, je peux te réchauffer de mes croquemolles sauce-molène.
Un sourire, un poème!
Ses yeux sont des obsèques
Et sa bouche se fait rage.
Dans l’entre-deux suspecte,
On dirait davantage.
Méfie-toi de cette bestrouille;
C’est de la fiole à lie.
Attrape-donc ce qui pendouille
Et tire comme pour ta vie.
Lors, son ombre intrinsèque
Montant jusqu’aux étages,
Il entonne, il érecte
Un appel au carnage.
Prends ton coutelas Pisse-trouille;
C’est ton meilleur ami.
Là, tu lui coupes les couiles
Et tout est bien fini!
(Glendish, c’est pas celui qui a repeint le hall ou je sais plus quoi?)
Tout en bas, dedans la grotte,
Sur un trône d’opale,
Dans la lumière chevrotte,
Il est assis.
Il a combattu l’Unique
Et les enfernements
Et conçu, dans sa fabrique,
Un vin fort envoûtant.
Il a repeindu l’ubique,
Sous le feu des flamands.
Il a gardé, pour réplique,
La dégueule d’un volcan.
Il a la main de Golgoth
Et la ceinture de Baal,
La corne d’Esgariote,
L’anneau maudit.
Il s’est montré héroïque,
Tout autant qu’affligeant,
Travaillant dessous la trique,
En ses jours de beau temps.
Maintenant qu’il est unique,
Sur le vent si changeant,
Il se pique de poétique,
Dans le genre grince-dents.
Tout en bas, dedans sa grotte,
Sous ses paupières si pâles,
Ses grands yeux qui pivotent
Lui rêvent la vie!
Les yeux clairs, le crâne au vent,
Un scarabée Front-Devant
S’en allait obstinément.
Ses pattes tiennent à la brindille.
Il avait pas froid aux dents,
Ce scarabée Front-Devant,
A ramper sur la jonquille.
Un papillon Mauvais-Sang
Lui a dit, dans un tournant :
« Si le soleil flambe autant,
C’est pour mieux voir ce qui brille.
Libre à toi, évidemment,
De ramper en t’acharnant;
Mais, tu rateras les quilles. »
« Libre à toi, le Mauvais Sang,
Te gonfler de vantements,
Tout cramer en un instant
Et puis mourir pour une quille.
Je vais au prochain tournant;
On m’attend depuis longtemps.
Je rends visite à ma fille. »
Le scarabée Front-Devant
Laissa là le garnement
Et, dans un envoûtement,
Il repartit en godille.
Le papillon Mauvais-Sang
Lui jeta des détruments
Et il reprit sa scintille.