La magie, ce n’est pas fabriquer quelque chose qui n’existe pas.
C’est de participer à ce moment-là…
Des pensées mitigées, 1!
« C’est pourquoi que, donc, tu me clonques, à cette heure?
Pourrais-tu m’éponger? Je me plonge en commentaires. »
L’ermite et moi!
L’ermite mite le cri des bois.
L’ermite tipe sur tambura.
Dedans ton frêle esquif!
Tu boutes vers le récif,
Car tu veux plus l’affaire.
Des à-coups progressifs
Et puis tu laisses faire.
Quand tu cognes au récif,
Tu repars de travers.
Encore, tu es captif
Et c’est encore hier.
T’apprends rien du récif
Et tu perds ta polaire.
Tu deviens excessif
Et trop tu considères.
Pensées transverses, 2!
J’ai toujours dit que les gamins pouvaient parler.
Mais c’est mieux, qu’avant de l’ouvrir, ils la ferment!
J’ai trouvé, dans un coin!
J’ai trouvé, dans un coin,
Un froc qui pue le chien,
Et des shoes sans pointure.
J’ai trouvé, dans un coin,
Un vilain traversin
Et une vieille couverture.
J’ai trouvé, dans un coin,
Un gros quignon de pain
Et un bout de ceinture.
A qui voudra entendre!
Si tu reviens chez moi, témoin de Géovate,
Pour dire la foi, le « C’est que » des mitrates,
Si respect je te dois, je te tire aux patates!
Faut pas baisser les bras!
Avant de pouvoir planer, elle doit beaucoup se jerker,
la gracieuse hirondelle. Son envol d’oisillon, des fois,
ça peut donner ça: « Frout, frout, frout, panique, Floc! »
Faut pas baisser les bras!
Chroniques de l’été!
Un enfant, c’est un peu comme un canard, quand il fonce vers la mare, avec son ballon.
Quand il s’agit de plonger, on peut presque s’affliger, il sait pas bien couler, le caneton.
On voit son cul dépasser, avec un ou deux de ses pieds, pourtant ce n’est pas profond.
Il n’arriverait pas à becqueter grand chose, à son goûter, si la bouffe était dans le fond.
Une pensée de Platon, 1!
Le vrai des gens, il est dans leurs actions et, le reste, c’est leurs affaires.