Le fruit de mes entailles!


Assied-toi donc, ma piétaille
Et cesse un peu de gueuler.
Toi, le fruit de mes entailles,
Ce que tu peux me gonfler!

Et c’est pourquoi tu couinailles,
Aurais-tu le mal des pieds?
C’est pas possible que l’on braille,
Sans une raison-vérité!

Arrête-donc, ma volaille,
Ou je vais te massacrer!
On serait vite sur la paille,
Si je devais t’écouter.

Et c’est pourquoi que tu cailles,
Par une si jolie journée?
Arrête-toi, ma bataille,
Il me faut bien comprener!

C’est évident, ma canaille,
Tu ne veux pas m’emmerder.
Poème pour toi, ma marmaille,
Je vais tout solutionner!

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Maintenant qu’il est tard!


Maintenant qu’il est tard,
Tu peux te mettre à l’aise.
Tu sirotes ton nectar,
En regardant les braises.

Maintenant qu’il est tard,
Tu cesses de gamberger.
Tu te refais du lard,
En lorgnant sur tes pieds.

Maintenant qu’il est tard,
Que tu t’es déchaussé,
Tu reprends ton bavard
Et t’en sers un dernier!

Maintenant qu’il est tard,
Que s’éteignent les braises
Que s’épaissit le noir,
Tu t’endors sur ta chaise!

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A me creuser la tête!


Souvent, mes idées s’embêtent.
Elles sont bien capricieuses.
Elles ont peur qu’on les rejette,
Que je tourne en heures-creuses.

Parfois, mes idées s’entêtent
A se faire caverneuses.
Alors, mes idées s’arrêtent,
Bien avant la trotteuse!

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De ce qui m’ampute!



Je veux me couper
De ce qui m’ampute!

Je veux me couper
De ce qui m’ampute.
Je veux quitter le Do
Et retrouver le Ut.

Je veux me couper
De ce qui m’ampute.
Délaisser le métro
Et retrouver ma hutte.

Je veux me couper
De ce qui m’ampute!

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