
Une route solitaire
Que d’apprendre à se taire.
Une voie dégagée
Que d’apprendre à parler.
Mais il y a plus probant :
Faire les deux en même temps!
Un sourire, un poème!
Je te cherche dans l’éther
Derrière une étagère
Un grenier de poussière
Et des visages plats
Je conduis vers l’étang
Tout un troupeau d’enfants
Qui vont jouer aux canards
Mon père est venu se taire
Il a beaucoup vieilli
Et le sort de le Terre
S’avance au raccourci
Je descend dans l’intra
Car je sais que t’es là
Je t’ai vu dans l’inter
Je crois c’était hier
Je conduis vers l’étang
Tout un troupeau d’enfants
Qui est bien trop bavard
Il y a des temps de boue
Il y a des vents chelous
Il y a l’amour si bleu
Que j’ava pour les cieux
Il y a des temps complètes
Qui te grognent la peau
C’est que l’amour est faite
Que t’en as eu bien trop
Il y a des temps de fous
Il y a des vents chelous
Mais dans tes yeux heureux
Je vois des temps précieux
Il y a des temps si bêtes
Que tu perds ton zéro
Il y a des temps simplettes
Pour te mettre à niveau
Mon amour éta si net
Que je lave mes chaussettes
En fait en souriant
Comme faisait ma maman
Deux êtres tout bizarres
Se sont accoudés au bar
L’un était vieux casquette
Et l’autre pas convaincu
S’il est donc nécessaire
De vous les raconter plus
Ils se seront parlé
Le plus jeune s’en est allé
S’il est donc nécessaire
De vous les préciser plus
Ils se seront nommés
Mais je n’ai rien entendu
Deux êtres tout bizarres
Se sont accoudés au bar
L’un était vieux casquette
Et l’autre pas convaincu
D’abord il perd la raison
On n’y fait pas attention
Puis il fait une dépression
Et s’enferme dans sa maison
Ensuite et c’est pas fini
Il collectionne les ennuis
Se fâche avec ses amis
Et dort sous un parapluie
Plus loin et c’est pire encore
Il se dégueule par dehors
Et se construit un décor
Où tous les serins sont morts
Très bientôt la triste fin
Du seul bonheur d’un vieux chien
Qui l’aura connu gamin
Et vient lui lécher la main