Tu dégages une odeur infecte!

Je ne me courberai pas devant l’austère,
Juge autoproclamé d’un vilain cimetière.
A toi, je ne veux pas donner mon miel,
Ni le voir gâché, recouvert de fiel!

Tu prends mon stylo.
Ecris dans mon dos
Des mots invalides,
Des mots qui lapident!

Ton odeur sur moi,
Je suis aux abois.
Je vais vers les champs,
Le nez en avant.

Tu ne vis pas, toi.
Eloigne-toi de moi.
Je mets de l’encens.
Tais-toi, je t’entends!

Toi, tu es du genre
A brûler les livres
De qui te déplaît.
Le dire transgenre,
L’empêcher de vivre,
Le discréditer!

Je donne mon temps
Et de mon dedans
A qui m’aime vraiment
ou au moins m’entend!

Je n’arrêterai pas de vivre
Parce-que tu as lu mon livre.
Je suis indulgent,
Car les morts-vivants
Ne durent pas longtemps.

Ceux à qui je m’adresse
Savent ce qu’est la tendresse,
Savent que tout va passer
Et s’envolent vers l’été!

Facebooktwitter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *