De l’homme-citadin!


L’homme-citadin a l’air d’une erreur de la nature.
Pourtant, il existe et n’est pas bien, dans la nature.
Je suis un néandertalien, pris en défaut de culture!
Et puis, je ne comprends rien à leurs villes-conjectures.
L’homme-citadin est un mutant, planté dans sa culture.
De l’homme, il n’a plus rien, sauf un reste de blessure.
L’homme-citadin, c’est notre erreur contre-nature.
Il n’est pas, c’est certain, le prochain pas de la nature.

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Dis-moi!

Oh, mais dis-moi, seigneur!
Pourquoi je suis si con?
Faux, lâche, vil et menteur,
Si loin de la maison.

Oh, mais dis-moi, seigneur!
Comment être un homme bon
Et digne d’être des leurs?

Connaître la compassion!

Vouloir avoir bon coeur
Est comme une solution.
Alors, écoute, du cœur,
Ce que dit ta raison.

Oblitérer tes peurs
Et penser guérison.
Partager ton bonheur
Avec tous, sans raison!

Parler avec ton cœur,
Écouter sans passion!
Puis, t’y mettre sur l’heure
Et ignorer les cons!

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J’ai des mots pour toi!

Toi, tu veux des mots qui puissent te faire sortir de ta routine!

Souvent, j’ai entendu ces mots, rencontrés dans des voix serines.
On les cherche, ils nous arrivent, du fond d’une belle voix-sourdine.

Alors, je te le dis, primo, quitte ton fort-alamo, va sourire à la voisine.
Deuxio, écoute ta voix et tes mots. Et laisse tomber, avec l’aspirine!

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A côté de l’enfant triste!

Chaque jour, chaque matin, l’enfant triste venait pleurnicher sur son banc.
Chaque jour, chaque matin, à la même heure, une vielle dame s’asseyait à ses côtés.
La bouche de l’enfant restait si fermée qu’il ne parlait jamais.
Alors, la vieille dame s’est mise à l’écouter, comme ça, en ne disant rien!
Longtemps, longtemps, cela dura longtemps.
Un jour, la vieille dame fit tomber ses clefs, tout à fait par erreur.
L’enfant triste se précipita pour les ramasser.
Il les lui tendit et la vieille dame lui dit : « Merci! ».

Ont-ils échangé un peu ensemble, par la suite?
Non, le lendemain à la même heure, la vieille dame s’asseyait près d’un enfant seul, dans un autre parc!

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Un amour-décibel!


Cet amour-décibel
Que tu te tues à gueuler,
Il est sûr que la belle
N’en a plus rien à cirer.
Laisse-la faire sa vaisselle
Et arrête de l’emmerder.
Va sortir les poubelles,
T’humidifier le gosier!

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S’te plaît, s’te plaît!

S’te plaît, s’te plaît!
Mets du lait dans ma bière.

S’te plaît, s’te plaît!
Va jeter mon p’tit frère.

S’te plaît, s’te plaît!
Ne dis rien à ma mère!

Tais-toi, tais-toi!
T’es privé de dessert.

Tais-toi, tais-toi!
Je suis encore ton père.

Tais-toi, tais-toi!
Lâche un peu ton p’tit frère.

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C’est la fête du slip!



J’ai trouvé un caleçon,
Accroché au buisson.
Un calebar bien pépère
Qui flottait dans les airs.

Un calebar de vieux con,
Grand comme une maison.
J’ai trouvé ça bizarre,
De marcher sans slibar.

Puis, j’ai dit aux nanas
De pas courir par là.
Puis, j’ai dit aux têtards :
« On ne sort pas, point-barre! »

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